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L’Assemblée nationale vote un texte contre le « démantèlement » d’EDF

L'Assemblée a voté contre l'avis du gouvernement.
L’Assemblée a voté contre l’avis du gouvernement. (© AUFORT Jérôme / Adobe Stock)

Après des débats électriques, au point que les députés de la majorité n’en viennent à quitter l’hémicycle, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 9 février, une proposition de loi pour une « nationalisation » d’EDF, sans risque de « démantèlement ». 

À ce texte, un amendement pour un bouclier tarifaire dédié aux artisans, boulangers en premier, a été adopté. 

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Éviter le démantèlement d’EDF

La proposition était portée par le député socialiste de l’Eure, Philippe Brun, dans le cadre de la niche parlementaire du Parti Socialiste, ce jeudi. 

Il expliquait à nos collègues de L’Impartial que l’objectif du gouvernement, avec l’actuelle nationalisation d’EDF, est de « rembourser la montée au capital d’EDF et la nationalisation du nucléaire et de l’hydroélectrique en privatisant les activités rentables ». 

Le député estimait que cela « serait socialiser les pertes et privatiser les profits ».

Philippe Brun (PS) est le candidat de gauche désigné par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la quatrième circonscription de l'Eure (cantons de Louviers, de Val-de-Reuil, de Pont-de-l'Arche, de Bourgtheroulde-Infreville et de Gaillon).
Philippe Brun (PS) député de l’Eure. (© La Dépêche de Louviers)

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Débats houleux

Le texte a été adopté par 205 voix « pour » et une voix « contre », dans une séance marquée par des débats houleux, et qui a vu sortir de l’hémicycle les députés de la majorité présidentielle. 

Ces derniers jugeaient que la mesure pour étendre le bouclier tarifaire énergétique à davantage de bénéficiaires était sans lien juridique avec la proposition de loi de nationalisation d’EDF.

Aussi, la majorité présidentielle l’estimait contraire à la Constitution, car ajoutant une charge financière pour l’État

Nous devons respecter notre Constitution. Dans ces conditions la majorité présidentielle refuse de continuer à participer à ces débats qui ne sont qu’une mascarade.

Aurore BergéPrésidente du groupe Renaissance

Le texte a donc été adopté en première lecture. Vient maintenant la traditionnelle navette parlementaire.

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