Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Avec des manifestants moins nombreux mais toujours déterminés, les députés abordent la dernière ligne droite des débats jusqu’à vendredi minuit, heure couperet de l’examen du texte avant sa transmission au Sénat. Les députés de La France insoumise (LFI) ne devraient pas retirer les milliers d’amendements qui empêchent les débats d’avancer rapidement à l’Assemblée nationale. L’article 7, qui porte sur le recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans, ne devrait donc pas être abordé. « On ne baissera pas le ton », a lancé depuis Montpellier le leader de LFI. Jean-Luc Mélenchon a « tort », a répondu le socialiste Jérôme Guedj, tandis que les macronistes se délectent : c’est la preuve que ce sont « les LFI qui font le blocage », selon le député Renaissance Sylvain Maillard.
La guerre en Ukraine, près d’un an après l’invasion russe, et les tensions exacerbées entre Pékin et Washington constituent les principaux enjeux de la conférence de Munich sur la sécurité qui débute vendredi. Plus de 150 représentants gouvernementaux vont se retrouver pour cette grand-messe consacrée aux questions de sécurité internationale qui se tient chaque année dans la capitale bavaroise. Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron figureront parmi les têtes d’affiche vendredi. Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, la vice-présidente américaine Kamala Harris, le chef de la diplomatie Antony Blinken ainsi que le chef de l’Otan Jens Stoltenberg, qui quittera ses fonctions à l’automne, seront aussi présents. Aucun responsable russe n’a été invité cette année.
Le géant de l’électricité EDF s’apprête à annoncer vendredi une dette stratosphérique et des pertes colossales au terme d’une année noire, plombée par les déboires de son parc nucléaire, mais aussi par sa contribution forcée au « bouclier tarifaire » des Français. L’année 2022 aura été une année tristement record pour le fleuron fragilisé de l’énergie qui a vu sa production électrique nucléaire et hydraulique tomber à des niveaux historiquement bas en pleine crise énergétique et climatique mondiale. En juillet, EDF avait annoncé une perte historique rien qu’au premier semestre de 5,3 milliards d’euros. Sa dette nette devrait atteindre 57 milliards pour l’exercice entier selon les analystes sondés par Bloomberg et Factset. « A un moment où l’électricité coûte cher, le mégawattheure qu’on ne produit pas est un manque à gagner terrible », indiquait il y a quelques semaines à l’AFP Julien Teddé, directeur général du courtier Opéra Energie.