
D’octobre à décembre 2022, Maryannick Deshayes et Arnaud Levitre ont sillonné le canton de Pont-de-l’Arche à la rencontre des habitants. Huit réunions publiques ont été organisées afin de recueillir leurs préoccupations. « C’était un engagement de campagne, rappelle Arnaud Levitre. Les gens sont souvent noyés dans les différentes strates administratives, nous avons rappelé les missions du Département ».
Trois préoccupations sont ressorties de ces réunions :
La désertification médicale. Des malades sans médecins traitants, plusieurs mois d’attente pour consulter un spécialiste, « l’Eure est dans une situation dramatique, il faut tout essayer », ont constaté les deux élus. Mise en place de la télémédecine, des médicobus dans les zones rurales, construction de maisons de santé… le Département investit consacre 2 millions d’euros par an (soit 12 millions d’euros) pour sortir l’Eure du désert médical. « Nous devons soutenir la médecine libérale et salariée. Beaucoup de jeunes médecins ne veulent plus gérer l’administratif. Une plateforme départementale déclinée sur les bassins de vie pourrait être mise en place pour délecter les médecins du travail administratif », suggèrent les conseillers départementaux.
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La sécurisation des routes. « 35 millions d’euros sont investis chaque année par le département pour sécuriser les routes », rappellent les élus. Deux inquiétudes ont été soulevées par les habitants : le manque de sécurisation des routes sur le canton et l’absence de pistes cyclables. « De nombreuses personnes demandent des pistes cyclables pour leur trajet domicile-travail ». entre Val-de-Reuil – Alizay/Igoville, une piste cyclable sera tracée par la forêt.
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Le numérique. Pour de nombreux habitants « Internet tarde à arriver ». « Eure numérique n’est pas mis en cause dans ces retards, rappellent les élus. Le problème vient des opérateurs et des connexions ». Les élus constatent que « ces zones blanches entraînent une fracture sociale ».