
Le Fenix Toulouse Handball et le Palais des Sports se sont quittés dans une ambiance de feu. Malgré le froid qui régnait sur la Ville rose, les Toulousains se sont permis le luxe de s’offrir le scalp du leader incontesté, Montpellier, à l’occasion de leur dernière échéance de l’année 2022 (31-30). Preuve d’une performance majuscule : les Héraultais n’avaient plus connu le goût amer de la défaite depuis… 21 matchs.
Si une telle prouesse peut s’apparenter à un exploit pour certains, celle-ci relève presque d’une coutume. Et pour cause. Les protégés de coach Danijel Andjelkovic sont les seuls à avoir inscrit sur leur tableau de chasse le trio de tête du championnat (Paris, Nantes et Montpellier) à mi-parcours, seulement.
Je ne sais pas combien de clubs sont capables de battre le trio magique dans la même saison, dans la même partie de championnat. Mais en tout cas, ce que je peux dire, c’est que l’on ne s’est pas fâché ni avec le PSG ni avec Nantes car ils nous ont énormément remerciés d’avoir battu Montpellier (rire).
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7 victoires en 8 matchs à domicile cette saison
Surtout, ces succès de prestiges ont tous été glanés à la maison. Un Palais des Sports qui fait quasiment office de bastion depuis le début de la saison. En effet, les partenaires de Pierrick Chelle ont remporté 7 de leurs 8 rencontres devant leurs supporters. Le seul petit accroc est survenu contre Chambéry (30-31), le 17 décembre dernier.
Les raisons d’une telle efficacité sont simples. « Jouer devant notre public ça nous donne de l’énergie, ça nous booste », souligne Danijel Andjelkovic. Et celui-ci de poursuivre. « Il est clair que l’on a gagné en mentalité et c’est important pour la confiance. On a vu que l’on est capable de battre les meilleurs. Il va falloir être motivé et continuer sur la même dynamique pour aborder de la meilleure des manières la deuxième partie de saison ».
« Tout le monde va nous attendre au tournant »
Car cette seconde partie d’exercice arrive à grands pas. Mais pas tout de suite. Les Toulousains seront d’abord en déplacement du côté de Istres, samedi 4 février (20 heures), pour le compte du match en retard de la 12e journée de StarLigue. La rencontre, prévue initialement le 2 décembre dernier, a été reportée en raison de nombreux cas positif au Covid-19 dans les rangs istréens.
Une occasion en or pour le Fenix, septième du championnat, de bondir à la quatrième position en cas de victoire sur le premier relégable. De quoi ravir pleinement Philippe Dallard, car « il est toujours difficile de se projeter sur le plan sportif en début de saison ». Mais c’est un statut qu’il est désormais prêt à assumer même si « tout le monde va nous attendre au tournant, ce qui risque de nous compliquer les choses ».
En tout cas le mot d’ordre ne va pas changer de sitôt, car l’objectif est de « tutoyer à nouveaux les joutes européennes parce que lorsque que l’on y a déjà touché, on a envie d’y revenir au plus vite ».