
Du dimanche 19 février au samedi 25 mars, le Théâtre du Champ Exquis (TCE), sous la direction de Laure Rungette, met en scène les 25 ans du festival Ribambelle. Interview.
Comment se présente la 25ᵉ édition ?
Nous avons lancé une programmation qui fait la part belle à tous les partenaires historiques du festival, des plus anciens aux plus récents. Les spectacles hors les murs seront nombreux, et les enfants, de 0 à 12 ans et leurs parents, sortiront pour aller au spectacle : à La Ferme d’Hermanville sur mer, à la médiathèque Les mots tordus de Blainville, au Café des Images à Hérouville-Saint-Clair, au Cube à Douvres-la-Délivrande, au Quai des Mondes à Mondeville, à Caen au Centre Chorégraphique National, à la bibliothèque Alexis de Tocqueville ou au Cargö, et bien sûr, au TCE de Blainville. Notre but, c’est que les spectateurs circulent à travers une proposition artistique très diverse, très riche, avec théâtre, musique, danse. C’est une richesse à laquelle nous voulons que tous les publics, même les plus modestes, accèdent. Les partenariats favorisent la diversité artistique, et ils permettent de faire se croiser les publics dans un parcours culturel riche qui s’adresse à tous, dès 3 mois.
Que représentent pour vous les 25 ans du festival ?
La naissance du festival il y a 25 ans est liée à l’histoire du TCE. Le TCE, c’est une compagnie qui tournait sur tout le territoire national. Lorsque la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) nous a proposé de nous installer, c’est ici, à Blainville, que nous répétions régulièrement et que nous avons choisi de nous poser. Nous avons transformé le lieu en salle de spectacles, avec comme public cible les enfants. Une fois sédentaires, nous avons fait notre premier festival, en direction des 0/12 ans, en invitant toutes les dimensions artistiques. Et le festival a grandi avec les partenariats. Nous sommes passés de la création de la salle, en 1996, à un projet de compétence d’agglomération avec Caen la mer, jusqu’à un nouveau projet en direction d’un public jeune ou familial pour une scène nationale, en 2016. Et notre statut nous permet d’accueillir des artistes en résidence.
La fréquentation du festival est-elle à la hauteur de vos espérances ?
Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que les enfants de nos débuts accompagnent leurs enfants. Cela signifie que nous avons su faire évoluer notre proposition. Après la période Covid, le public est revenu, mais doucement et différemment. Même si nos salles sont pleines, ils n’anticipent plus de la même manière et réservent moins. Nous voulons, avec ce 25ᵉ festival, renouer avec les rythmes d’avant. Nous conseillons toujours de réserver, afin de préparer le meilleur accueil. Pour les 25 ans, plusieurs spectacles sont déjà complets. Il vaut mieux s’assurer d’avoir des places avant de venir.
Quelle proposition pour l’ouverture du festival ?
Les 19, 20 et 21 février, un spectacle sensoriel pour les tout petits dès 3 mois est programmé au TCE de Blainville et à La Ferme d’Hermanville. Mais le vrai coup d’envoi sera le mercredi 22 février à 15 h au TCE, avec Doux amer, spectacle ouvert à tous dès 6 ans. C’est une toute jeune création du TCE : un voyage poétique, visuel et sonore, l’histoire de nos vies, celle de nos petites et grandes séparations au gré de la relation mère-enfant.