
La qualité de l’air ne s’améliore pas à Paris et en Île-de-France alors que la région traverse un épisode de pollution depuis cinq jours. Ce lundi 13 février 2023, Airparif a de nouveau placé la capitale en rouge sur sa carte.
Conditions météo, trafic routier et chauffage résidentiel
Les conditions météo « non dispersives » cumulées aux particules émises par le trafic routier – jugé exceptionnel en ce lundi matin – et le chauffage résidentiel entraînent une qualité de l’air moyenne à mauvaise en Île-de-France.
C’est à Paris que la qualité de l’air est la plus mauvaise ainsi que dans le nord-ouest ce lundi. Airparif, association indépendante chargée de surveiller la qualité de l’air, a dévoilé au début du mois quelques éléments sur les conséquences de la pollution chaque année.
Il en ressortait que près de 8 000 décès prématurés chaque année sont liés à la pollution aux particules fines, dont 1 780 à Paris et 5 040 dans la Métropole du Grand Paris. Cependant, la mise en place à Paris de la Zone à faible émission (ZFE) depuis 2019 a permis d’éviter 50 décès prématurés et 504 cas d’asthmes par an. Malgré une amélioration globale (baisse des émissions d’oxydes d’azote et des particules fines), les niveaux d’ozones, eux, augmentent en Île-de-France.