Par Benjamin Radeau Publié le L'Éclaireur du Vimeu Voir mon actu Suivre
À Cayeux-sur-Mer (Somme), même les écoliers participent à la mise en valeur du patrimoine et au développement du tourisme.
Les 13 élèves de CM1/CM2 de l’école privée Saint-Joseph avaient rendez-vous dans la salle d’honneur de la mairie avec le maire Jean-Paul Lecomte et son adjointe Martine Crépin pour présenter leur projet d’Aire Marine Éducative (AME).
Faire connaître le littoral
« Le but est de répondre aux interrogations des enfants sur les enjeux littoraux », explique Sophie Hélène, fondatrice de SOS Laisse de Mer, association basée dans la cité balnéaire et référente du Parc Naturel Marin des estuaires picards et de la mer d’Opale.
Elle intervient à une dizaine de reprises au cours de l’année scolaire en soutien de l’enseignante, Ivone Da Silva. Même si la Covid-19 perturbe quelque peu le programme habituel. « Nous ne sommes sortis qu’une fois, contre 6 à 7 en temps normal », témoigne la professeure.
Pas de quoi cependant empêcher les élèves de développer leurs « boîtes à trésors de Cayeux », qu’ils ont essayé de « vendre » aux deux élus.
« Les enfants se sont occupés de la conception, réalisé des prototypes. Si la mairie est convaincue, elle pourra reprendre l'idée et développer l'objet ».
En l’occurrence, une boîte contenant des photos de la ville, observables à travers des trous. Les enfants se sont montrés ambitieux : une dizaine de boîtes, cartographiées sur un plan de Cayeux-sur-Mer et réparties en quatre rubriques (nature, mer, patrimoine et une boîte mystère). « Ils ont même imaginé un système de QR code pour guider les curieux d’une boîte à l’autre », se félicite leur enseignante.

« On pourrait concevoir des poteaux avec plusieurs ouvertures à des hauteurs différentes pour les adultes, les enfants, les personnes handicapées », appuie Sophie Hélène auprès du binôme municipal.
Encore du travail
L’édile semble séduit par le projet. « Dans l’optique du Pavillon Bleu, tout projet en lien avec la mer ne peut être que favorable », déclare-t-il en félicitant les élèves pour leur travail.

« Il y encore des choses à préciser », note néanmoins Martine Crépin, évoquant le choix du matériau et la problématique de la rentrée de lumière pour que les photos soient visibles. Mais l’adjointe y croit également.
« On pourrait en développer 2 ou 3 pour commencer, voir ce que cela donne et ensuite en monter plus »
« On va continuer à travailler », ont assuré les deux femmes avant qu’un goûter ne soit distribué pour conclure la rencontre.