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Le Relais de Lanmodez : un projet ambitieux mais lourd pour les bénévoles

De gauche à droite, Marielle Aynaud et  Manola Izaute, coprésidentes, Sylvie Durand et Maryse Bachet, secrétaires, François Piedvache, trésorier
Le nouveau bureau de l’association qui gère le café-bar-épicerie de Lanmodez. De gauche à droite, Marielle Aynaud et Manola Izaute, coprésidentes, Sylvie Durand et Maryse Bachet, secrétaires, François Piedvache, trésorier ©La Presse d’Armor

Il fallait s’y attendre, ce n’est pas une mince affaire que de conduire un projet que celui, du Relais de Lanmodez (Côtes-d’Armor), c’est même aller totalement à contre-courant du modèle dominant, celui de la gestion purement privée… 

« Un énorme travail » 

Lors de l’assemblée de l’association gestionnaire du café-bar-épicerie associatif, face aux bénévoles fortement engagés dans le fonctionnement de l’établissement, la présidente, Juliette Tarlet a fait lucidement l’inventaire d’un énorme travail : assurer les travaux au bar, animer les bénévoles, assurer l’animation du lieu (il s’est passé beaucoup d’événements), accompagner, surveiller les finances, recruter, communiquer, approvisionner l’épicerie, assurer les relations avec les partenaires publics (LTC…) et financiers, les fournisseurs.

L’association a 50 adhérents. La structure a vécu en octobre des tensions importantes, mais il y a eu des gens sur l’ensemble de l’équipe pour tirer la sonnette d’alarme, allumer les clignotants.

Un budget fragile

Après un remerciement à tous les acteurs de ce projet, en particulier les bénévoles, la présidente a laissé Yann Richard, le trésorier présenté les comptes. L’exercice s’est terminé avec un déficit de 925 €, en 2021, le résultat était positif.  Il faut noter qu’une somme de 7 000 € a été prêtée pour maintenir le budget à l’équilibre. « Le bilan est honorable » selon le trésorier.

Il faut 120 000 € de ventes pour faire fonctionner la structure, soit 10 000 €/mois, la marge sert à payer les salaires, sur la somme de 10 000 € par mois, il faut 4 000 € pour les salaires.

Un détail intéressant, dans le fonctionnement de l’épicerie, la marge est située entre 20 et 30 %, au bar, elle est de 70 %.

Le budget est fragile, mais l’équipe est riche d’une expérience lui permettant de modifier son fonctionnement.

Une supervision à venir

L’association poursuit son projet avec deux atouts, le premier, l’embauche d’un chargé de coordination, animation, recherche de financements, nouvelles ouvertures, en partie subventionné par le FEADER, cela pendant 9 mois, doté d’un budget de 60 000 €.

Par ailleurs, l’association va bénéficier via l’ALDA (Aide au dispositif local d’Accompagnement), réservé aux associations dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

En quelques mots, cette structure mettra en œuvre non seulement une supervision, mais identifiera les faiblesses de son fonctionnement et la façon d’y pallier.

Yann Richard a rappelé que ce type de structure n’est pas un simple commerce classique, son projet a comme priorités la vie sociale, le service à la population, l’animation du bourg.

Des soutiens et un nouveau bureau

La municipalité soutien le projet, le Crédit agricole de Pleubian l’accompagne en attendant les subventions, par ailleurs, il y a déjà eu des aides, et de nouvelles vont se profiler, possibles.

Le rapport moral et financier a été voté à l’unanimité.

Un nouveau bureau a été élu à bulletin secret : coprésidentes, Manola Izaute, chargée des salariés, et Marielle Aynaud ; trésorier, François Piedvache ; secrétaires en binôme, Maryse Bachet et Sylvie Durand ; chargé de mission, dossier FEADER, Yann Richard, responsable du bâtiment, Rémy Parenthoën.

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