Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
Les civils ukrainiens sont toujours l’une des cibles privilégiées des bombardements russes. De nouvelles frappes ont touché un marché dans le village de Chevtchenkové, dans le nord-est de l’Ukraine, tuant au moins deux personnes, selon les autorités locales. « Six personnes ont été blessées dans une attaque à la roquette sur Chevtchenkové. Deux autres sont mortes », a indiqué sur Telegram Oleg Synegoubov, gouverneur de la région de Kharkiv, publiant des photos de pompiers dans des gravats et d’étals en feu.
A Kherson, dans le Sud, le gouverneur Iaroslav Ianouchevitch a rapporté un mort et un blessé dans un bombardement russe qui a touché un quartier résidentiel. Dans l’Est, les troupes russes ont mené un « bombardement massif » sur Kourakhivka, qui a fait au moins deux blessés et endommagé une vingtaine de maisons, selon le gouverneur Pavlo Kyrylenko.
La phrase du jour
Fondamentalement, ces livraisons ne peuvent pas et ne vont pas changer quoi que ce soit (…) Ces livraisons ne peuvent que prolonger les souffrances du peuple ukrainien. »
Tels sont les mots du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov qui, lors d’une conférence de presse, a également assuré que « l’Europe, l’Otan et les Etats-Unis » avaient « déjà injecté des dizaines de milliards de dollars en Ukraine et dans les livraisons d’armes ». Selon le Kremlin, ces livraisons de blindés d’infanterie ne « changeront pas » l’équilibre des forces.
Le chiffre du jour
50. C’est le nombre de soldats ukrainiens libérés ce lundi, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Parmi eux se trouvent « des défenseurs des régions de Kiev et de Donetsk, de Marioupol et du sud du pays », a-t-il précisé. Kiev n’a pas détaillé la nature de cet échange de prisonniers, une pratique ponctuelle entre l’Ukraine et la Russie depuis le début de la guerre en février dernier.
La tendance du jour
La zone de la ville de Bakhmout reste la plus tendue du front. Les combats entre les forces ukrainiennes et russes y font rage mais les avancées, d’un côté comme de l’autre, sont rares. Les séparatistes prorusses de la région de Donetsk ont toutefois affirmé avoir pris le contrôle d’un village situé près de Bakhmout.
La localité de Bakhmoutské, dans la région de Donetsk, « a été libérée par les forces armées russes », ont indiqué les séparatistes de cette région dont Moscou revendique l’annexion. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le groupe de mercenaires Wagner, dirigé par un homme d’affaires proche du Kremlin, a cependant affirmé que ce village avait déjà été « libéré » par ses hommes le mois dernier.
Les forces russes, emmenées notamment par les mercenaires du groupe Wagner, cherchent à prendre Bakhmout depuis des mois, mais elles font face à une résistance acharnée des Ukrainiens. Les deux camps se livrent notamment à un féroce duel d’artillerie qui a réduit en ruines une partie de la ville. Bakhmoutské est situé juste à côté de la ville de Soledar, également le théâtre de violents combats. Et dans un autre communiqué publié ce lundi, le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que l’assaut sur Soledar était « exclusivement » mené par des membres de son organisation.
Ces déclarations illustrent la rivalité croissante qui existe, selon nombre d’analystes, entre le ministère russe de la Défense d’une part et le groupe Wagner d’autre part.