
C’est la question que se posent beaucoup de festivaliers : où se déroulera la prochaine édition des Déferlantes ? L’événement phare de l’été dans les Pyrénées-Orientales est toujours orphelin, à cinq mois de sa soirée inaugurale (6 au 9 juillet 2023). Deux semaines après le déménagement polémique à Perpignan, très vite abandonné, les organisateurs multiplient les échanges en coulisses.
Il y a deux semaines, Fabrice Lorente, co-directeur de la Frontera Production, confiait à Actu Perpignan ne pas vouloir quitter le département. Et à ce jour, deux villes du Pays catalan seraient en course pour accueillir le festival : Toulouges et… Céret.
De nombreux atouts : Toulouges veut accueillir les Déferlantes
Si Le Barcarès s’est montré intéressé récemment, l’installation des Déferlantes au nord des P.-O. ne semble plus d’actualité, pour l’heure. A contrario, une commune proche de Perpignan pousse pour accueillir le festival, il s’agit de Toulouges. La commune de 7 300 habitants, particulièrement dynamique ces dernières années, disposerait d’un site idéal pour le festival : le Mas Rières, à la sortie de la ville, direction Thuir.
Devenu un espace de prestige pour les grands évènements et autres mariages dans les Pyrénées-Orientales, ce domaine bénéficie de nombreux atouts : un petit château, un lac, un parc de six hectares, sans oublier sa position géographique favorable (proche de l’autoroute et de Perpignan) et le nombre de parkings potentiels.
De son côté, la commune, très encline à développer les événements culturels dernièrement, pousserait pour faire venir le festival, indique-t-on à Actu Perpignan. Mais cette dernière ne dispose pas de la propriété du Mas Rières. Des négociations ont eu lieu entre la Frontera Production et le propriétaire, lequel entend « défendre son patrimoine ». Si aucun accord n’a été trouvé pour le moment, les trois parties sont toujours en contacts quotidiens.

Reprises des négociations avec Céret : l’hypothèse d’un retour au Château d’Aubiry
Mais Toulouges n’est pas la seule piste analysée par les organisateurs. Et presque contre toute attente, la ville de Céret revient sur le devant de la scène, alors même que les Déferlantes avaient annoncé quitter le site du Château d’Aubiry, et que les deux camps (la commune et la Frontera Production) avaient déballé publiquement un certains nombre de désaccords.
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Si le divorce paraissait consommer, l’hypothèse d’un retour des Déferlantes dans le Vallespir serait bel et bien toujours possible. Pour preuve, une réunion a eu ce mercredi matin, réunissant de nombreux acteurs et élus. « Ça négocie durement en coulisses. Céret ne veut pas perdre la main », confirme une source proche du dossier à Actu Perpignan.
À noter que si les hypothèses Toulouges et Céret n’aboutissent pas, les organisateurs des Déferlantes devront repartir en quête d’un site d’accueil. D’autres communes des P.-O. ont fait part de leur intérêt, sans suite pour l’instant. Une chose est sûre : le feuilleton des Déferlantes va se poursuivre encore un peu. À suivre…