
Les opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Toulouse à Bordeaux ne se démobilisent pas. Alors que les 2 340 communes assujetties à la nouvelle « Taxe spéciale d’équipement » ont été dévoilées voilà quelques jours, ils organisent une nouvelle action. Il s’agit d’une journée de mobilisation, à Saint-Médard-d’Eyrans, place de la loi 1901.
Aux commandes de cet événement : LGVEA et le collectif Nina.
Taxe spéciale d’équipement, qu’es aquo ?
La création de cette taxe, concernant 2 340 communes d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine vise à assurer le financement des deux LGV qui desserviront le Sud-Ouest, afin réduire la part d’investissements des collectivités locales concernées par ce futur équipement.
Sur les 10 milliards d’euros que coûtera au total la LGV, 4,1 seront payés par l’État, 2,05 sont espérés auprès de l’Europe, et le reste (soit 4,1 milliards d’euros) doit être divisé entre 26 collectivités territoriales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine. C’est donc pour diminuer cette contribution des collectivités que la création d’impôts spécifiques avait été imaginée.
La journée d’action débutera à 9h30. Ce qui est prévu ? Fabrication de panneaux, construction d’une cabane éphémère, réalisation de totems revendicatifs, information et échanges avec la population.
« Le combat continue », clament les opposants
« En 2023, le combat pour arrêter définitivement le projet LGV ou GPSO continue sur le terrain », insistent LGVEA et le collectif Nina, qui entendent mobiliser les troupes, à Saint-Médard-d’Eyrans, « au plus près du tracé ».
On se souvient qu’en octobre dernier, un rassemblement avait eu lieu à Saint-Macaire. Ainsi qu’à Langon, où plus de 500 personnes avaient manifesté dans les rues, à l’appel du Collectif des élus des territoires sud-girondins, de Montesquieu et solidaires.