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Ligne SNCF Dijon/Saint-Amour. Un dispositif pour réduire les collisions avec la faune

La SNCF a mis en place un dispositif d'effaroucheurs sonores à Thorey-en-Plaine (Côte-d'Or), sur la ligne entre Dijon et Saint-Amour (Jura).
La SNCF a mis en place un dispositif d’effaroucheurs sonores à Thorey-en-Plaine (Côte-d’Or), sur la ligne TER entre Dijon et Saint-Amour (Jura). (©Wikimedia)

C’est une première en France !

Sur la ligne Dijon/Saint-Amour, au niveau de la commune de Thorey-en-Plaine (Côte-d’Or), la SNCF a inauguré ce jeudi 9 février, un dispositif d’effaroucheurs sonores.

Objectif : faire peur aux bêtes à chaque passage de train avec des bruits d’aboiements, coups de fusil, cris de bêtes… pour éviter le plus possible les collisions entre les trains et les gros gibiers.

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150 incidents en 2022 

En 2022, les collisions avec la faune sauvage ont représenté 150 incidents et 400 heures de retard.

La régularité des circulations est un objectif prioritaire pour la qualité de service, c’est pourquoi SNCF Réseau souhaite réduire les heurts avec la faune sauvage en mettant en place des solutions adaptées.

Pour le matériel roulant, les conséquences sont également importantes.

À titre d’illustration, l’activité TER Bourgogne-Franche-Comté estime que les dommages générés notamment par la faune sauvage, mais aussi par les animaux d’élevage et les incidents liés à la végétation coûtent environ 1,2 million d’euros par an pour les réparations et l’immobilisation des trains.

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Un dispositif innovant

En pratique, 1,5 kilomètre en amont et en aval de la zone à sécuriser, des capteurs détectent le passage des trains ainsi que leur sens de déplacement.

Les relais radio retransmettent la détection des capteurs aux balises qui sont espacées de 300 mètres le long de la zone à protéger.

Les balises émettent un bruit, adapté à la saison, pour que la faune sauvage ne s’approche pas des voies lors du passage du train, ainsi, les animaux associent le bruit à la notion de danger

Le site de Thorey-en-Plaine, secteur de 3,6 kilomètres de long, a été identifié après un diagnostic établi par la Fédération régionale des chasseurs.

L’expérimentation se déroulera jusqu’à fin 2023 en trois étapes.

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