
Nos confrères de L’Équipe ont annoncé mercredi 1er février que le Toulouse Football Club avait entamé des démarches judiciaires pour obtenir les 45,5 millions d’euros qu’il réclame depuis maintenant plusieurs mois.
Dans le détail, les Toulousains demandent, selon le procès-verbal du conseil d’administration de la LFP du 30 juin dernier, cette somme pour « trois décisions de la LFP qui sont allées à l’encontre de la santé financière du Toulouse FC ».
Le conseil d’administration avait balayé cette demande lors de cette même réunion, d’où ces démarches devant les tribunaux.
Aide à la relégation : 10 millions
D’abord la somme de 10 millions d’euros est demandée à la LFP dans le cadre de l’aide à la relégation. Un dossier qui traîne donc depuis la saison 2019-2020.
Comme pour chaque club de Ligue 1 qui descend en Ligue 2, la LFP propose une aide financière, « destinée à permettre de faire face aux effets de la sanction économique de la relégation sportive », comme l’explique l’organisme, et notamment la baisse de ressources en droit TV.
Le retrait fracassant de Médiapro l’année suivante avait drastiquement réduit l’enveloppe de cette aide à la relégation, selon le quotidien sportif national. Le TéFéCé demande donc l’enveloppe initiale, et non celle qu’il a eue.
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La montée ratée : 19 millions
Ensuite, un an plus tard, c’est cette fois le voisin bordelais qui est mis en cause. En effet, en cette fin de saison 2020-2021, la situation financière des Girondins est catastrophique. La relégation a été annoncée et si elle est confirmée lors d’un ultime audit, alors Toulouse montera en Ligue 1.
Mais la DNCG avait sauvé Bordeaux in extremis, et Toulouse demande donc des indemnités à hauteur de 19 millions d’euros. « Ce dossier fait l’objet d’une procédure devant le tribunal administratif de Paris et vise conjointement la LFP et la FFF, autorité de tutelle de la Ligue », explique L’Équipe.
L’apport de CVC Capital Partners : 16,5 millions
Enfin dernière somme rondelette, 16,5 millions d’euros ! Cette fois, la demande concerne l’apport de CVC. Le groupe luxembourgeois CVC Capital Partners, avait injecté 1,5 milliard d’euros dans la société commerciale qui gère les droits TV de la LFP.
Un pactole auquel les clubs de l’élite avaient eu en partie accès. Mais les Toulousains, tout juste promus, n’auraient, eux, pas été concerné, selon L’Équipe.
En tout donc 45,5 millions d’euros demandés par le club toulousain par le biais de la justice. De quoi remplir les caisses pour un petit bout de temps, si jamais ces demandes aboutissent. Un « qui ne tente rien n’a rien » à 50 millions pour résumer !