Mercredi 15 février, à 20 h 30, au Ciné Toiles de Retz, à Pornic, le collectif Stop aux cancers de nos enfants, de Sainte-Pazanne, organise une soirée de soutien.
25 cas selon le collectif
Pour rappel, le collectif s’était formé après avoir constaté un nombre élevé de cancers pédiatriques sur un secteur de 15km autour de Sainte-Pazanne.
Selon le collectif Stop aux cancers de nos enfants, vingt-cinq enfants de moins de 18 ans ont été diagnostiqués entre 2015 et septembre 2022, sur sept communes : Machecoul-Saint-Même, Port Saint-Père, Sainte-Pazanne, Rouans, Villeneuve en Retz, Saint-Hilaire de Chaléons, Saint-Mars de Coutais. Dix-neuf enfants, selon Santé Publique France (SPF).
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Cagnotte et soutiens matériels
Au programme : projection un court-métrage de 28 minutes, Concernés, puis rencontre et échanges avec des membres du collectif qui présenteront l’Institut citoyen de recherche et de prévention en santé environnementale.
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Une cagnotte sera à disposition pour soutenir le projet d’institut citoyen de recherche et de prévention en santé environnementale. Les soutiens matériels sont aussi les bienvenus.
L’institut citoyen c’est quoi ?
L’institut citoyen de recherche et de prévention en santé environnementale verra le jour cette année à Machecoul. « Puisque qu’on constate, en Loire-Atlantique comme ailleurs en France, un manque de transparence des données de Santé publique France, de l’Agence régionale de santé (ARS), de la Dreal et du registre des cancers, à qui on a demandé les données par l’intermédiaire d’un avocat, nous devons nous débrouiller par nous-mêmes. On n’a plus le temps : le temps, c’est de la vie ! » lance Marie Thibaud, à l’origine du collectif Stop aux cancers de nos enfants et de la création de cet institut.
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Quel est son but ?
Marie Thibaud explique :
Sur la totalité des cancers pédiatriques, environ 10 % sont liés à l’hérédité. Les 90% restants sont dus à des causes extérieures. S’il y a des cancers de l’enfant, c’est qu’il y a beaucoup d’autres pathologies sur le secteur. C’est le haut de l’iceberg.
« L’objectif de cet institut est d’aller comprendre les pollutions de notre environnement qui ont un impact sur la santé pour améliorer la qualité de vie de tous. Cela nous permettra de faire de la prévention, de la sensibilisation et de l’information aux citoyens. »
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Une première en France
C’est une première en France : » l’Institut citoyen de recherche et de prévention en santé environnementale partira d’un constat sanitaire pour essayer d’en trouver les causes et de les prévenir. Contrairement à celui de Fos sur Mer, avec qui nous sommes en lien, qui part des constats de pollution et analyse les effets sur la santé. »
Pour le moment, « nous rassemblons la totalité de nos données collectées par le collectif Stop aux cancers de nos enfants depuis 2019, afin que nos scientifiques ne perdent pas de temps. »
Des milliers de données
Cela représente des milliers de données scientifiques » sur des thématiques aussi vastes que la qualité de l’air, des sols, de l’eau ou encore les champs électromagnétiques et les analyses menées sur les cheveux d’un échantillon d’enfants ». À l’institut ensuite de décider quelles recherches mener en priorité.
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Soutien du Département
L’institut est soutenu par la fondation santé environnement de la Mutuelle familiale, mais aussi par des collectivités locales, et notamment le Département. Le président, Michel Ménard, croit fort en ce projet.
Ce soutien financier du Département, sur plusieurs années, permet clairement la création de cet institut. Pour la première année, le budget s’élève à 100 000 €. Le collectif Stop aux cancers de nos enfants versera 18 500 € issus des dons récoltés sur la cagnotte en ligne.
