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Loire-Atlantique : une charte de la ruralité pour mieux comprendre le travail des agriculteurs

Une partie du groupe de travail présente la charte de la ruralité avec au centre (4e en partant de la gauche) Anaïs Balian, chargée de mission agriculture
Une partie du groupe de travail présente la charte de la ruralité avec au centre (4e en partant de la gauche) Anaïs Balian, chargée de mission agriculture. ©Le Courrier du pays de Retz

Première du genre en Loire-Atlantique, la charte de la ruralité de la communauté de communes Sud Estuaire a été mise en œuvre par un groupe de travail composé d’élus communaux, intercommunaux et d’acteurs du monde agricole, avec l’aide du Conseil de développement et de citoyens. 

Mieux se connaître pour se respecter

L’objectif de cette charte est de permettre le bien vivre ensemble. Il s’agit plus précisément d’un outil de communication, à destination de la population et des nouveaux arrivants, sur la réalité du territoire composé à 64 % de surface agricole utile et de 115 exploitations (dont une quarantaine à Saint-Père-en-Retz), de mieux comprendre le travail des agriculteurs afin que chacun puisse se connaître, se comprendre et se respecter mutuellement. 

Les différends arrivent souvent par méconnaissance des activités exercées par les agriculteurs. La charte de la ruralité propose ainsi d’expliquer les contraintes auxquelles ils sont confrontés, mais aussi pourquoi leur travail est nécessaire. Outre le fait de nourrir la population, ils contribuent à l’aménagement des espaces par leurs actions : défrichement des terres, entretien des zones humides, des haies et des talus…

Expliquer les différentes activités

Leurs travaux impliquent des bruits et parfois des odeurs désagréables. Avec leurs engins, ils peuvent nous ralentir sur la route, nous pouvons également croiser du bétail sur les chemins… Cette charte a vocation d’expliquer leurs différentes activités pas à pas.

Elle donne également quelques indications sur les bonnes pratiques, comme ne pas déposer les déchets verts en bordure de parcelles, dans les cultures ou les prairies. Leur ingestion par le bétail pourrait être toxique.

« La volonté est de s’approprier l’agriculture qui fait partie de notre tissu économique. 50 % des exploitations vont devoir être transmises », explique Marie-Line Bousseau, vice-présidente de la communauté de communes en charge du développement économique.

L’enjeu est de conserver le tissu agricole et de faciliter les nouvelles installations, de trouver de nouveaux agriculteurs.

Marie-Line Bousseau, vice-présidente de la communauté de communes Sud Estuaire en charge du développement économique.

Favoriser les installations

Les communes ont voté dernièrement l’exonération de la taxe foncière sur 5 ans pour aider l’installation de jeunes agriculteurs sur le territoire. Un travail est également en cours avec la Chambre d’agriculture pour établir l’état des lieux du tissu agricole de la CCSE dans le cadre du lancement de l’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal.

La charte est disponible dans les mairies et les offices de tourisme et sur le site www.cc-sudestuaire.fr 

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