De nouvelles journées d’action sont prévues le 16 février, pour la deuxième semaine d’examen du projet gouvernemental au Parlement, et le 7 mars, alors que le texte sera arrivé au Sénat. Solidaires envisage de « porter la grève reconductible à partir du mercredi 8 mars ». La CGT-Cheminots appelle d’ores et déjà à la grève reconductible à partir du 7 mars.
Comme depuis le début du mouvement, la lutte contre le texte ne se fait pas qu’à Paris. Les petites et moyennes villes sont particulièrement mobilisées et manifestent souvent plus tôt dans la journée, comme ici à Troyes.
C’est la première fois depuis le début du mouvement que les syndicats organisent des manifestations le samedi, « l’occasion pour un certain nombre de salariés qui ne pourraient pas se mobiliser en semaine » de le faire, a souligné samedi sur RMC Marie Buisson, secrétaire générale de la CGT éducation, car « trois journées de grève, c’est trois journées de salaire en moins ».
Ainsi de Juliette Achigar, 47 ans, gestionnaire de paie qui ira manifester à Bayonne : « J’ai hésité à y aller mardi, mais je perdais une journée de travail et financièrement ce n’était pas gérable », a-t-elle expliqué à l’AFP.
Que vous soyez en train de lacer vos chaussures avant d’aller à la manif’ ou que vous restiez sous votre plaid, 20 Minutes vous accompagne dans le suivi de cette nouvelle journée de manifestations. Pancartes, déclas et gros chiffres, vous saurez tout sur l’acte 4 de la mobilisation contre la réforme des retraites.