
Pas moins de quatre mois après leur « action pirate », le collectif Vélos en ville à Marseille se réjouit sur Twitter de voir l’arrivée des nouveaux panneaux. « C’est parti pour l’installation des panneaux M12 dans Marseille ! », peut-on lire sur leur compte.
Seul bémol : « On peut néanmoins regretter que pour le moment seuls des « tourne à droite » ont été installés, alors que Paris vient de généraliser toutes les directions pour tous leurs panneaux », explique le collectif sur leur site.
Des panneaux M12, c’est quoi ?
Comme le rappelle le collectif Vélos en en ville, ces nouveaux panneaux sont à destination des cyclistes.
Où se trouvent-ils ? Placés en-dessous de certains feux tricolores, ces panneaux permettent aux personnes qui sont à vélo, précise le collectif, de « franchir le feu rouge sans marquer l’arrêt, mais sous réserve de céder le passage à tous les usagers, en particulier les piétons bénéficiant du feu vert ».
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Des panneaux fabriqués par le collectif
Contacté par Actu Marseille, Cyril Pimentel – directeur de l’association – revient sur leur mobilisation au mois de septembre 2022.
« Après avoir longtemps attendu que la Métropole installe ces panneaux, on a pris l’initiative d’organiser une action : fabriquer nous même nos propres panneaux et les installer à certains endroits », explique le militant associatif.
L’installation des panneaux, une compétence de la Métropole
Qui est normalement en charge de cette mission ? Si c’est la Ville de Marseille qui a pour compétence de prendre les arrêtés, c’est à la Métropole Aix-Marseille-Provence de les mettre à exécution.
« Mais ça faisait plus de trois ans que les arrêtés avaient été pris, et donc ça doit normalement faire déjà plusieurs années que ces panneaux doivent être installés », regrette Cyril Pimentel qui justifie l’action du collectif Vélos en ville : « Au final, on a fait que mettre en conformité la Métropole avec ces arrêtés ».
Aujourd’hui, le collectif salue enfin l’application de ces arrêtés : « Nous voyons aussi là un signe de bonne volonté de la part de la métropole ». Contactée par la rédaction, la collectivité n’a toujours pas répondu.