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Mémona Hinterman au Festival de la biographie pour « Une journaliste ne devrait pas dire ça ? », en librairie le 11 janvier

La journaliste sera en conférence animée par Midi Libre, samedi 28 janvier à 11 h à l’Espace 14.

Femme pionnière de la génération des grands reporters chez France 3, 50 ans de carte de presse puis membre du CSA jusqu’en 2019. Tel est en (très) résumé l’incroyable carrière de Mémona Hinterman.

En librairie le 11 janvier 2023, son nouvel ouvrage « Une journaliste ne devrait pas dire ça ? » revient sur son parcours de vie, depuis son enfance dans la misère à La Réunion jusqu’à sa nomination au CSA, en passant par le reportage de guerre et les jalons posés en tant que femme journaliste.

Au fait des lacunes du système médiatique sans être « du sérail », la journaliste de France TV, mandatée pour mener une action sur l’ensemble du paysage audiovisuel, livre ses réflexions pour une réforme de l’audiovisuel public.

Samedi 28 janvier, elle sera en conférence à 11 h dans le cadre du Festival de la biographie de Nîmes, à l’Espace 14 pour présenter cette autobiographie. La conférence sera animée par Édith Lefranc, cheffe de l’agence locale de Midi Libre. Le reste du programme du festival : auteurs, recontres et conférences, sera dévoilé jeudi 12 janvier en milieu de journée.

Conférence de Mémona Hinterman – Samedi 28 janvier – Espace 14, quai de la Fontaine.

Conférences en partenariat

Toujours dans le cadre d’un partenariat avec le Festival de la biographie, une seconde conférence sera elle aussi animée par Midi Libre. Au Carré d’Art le vendredi 27 janvier 2023 de 17 h à 17 h 55, en présence d’Anne Vergara, fille du Nîmois Sylvain Vergara, qui fut le plus jeune non-juif déporté à Buchenwald.

Ce texte autobiographique n’aura finalement été publié que trente ans après le décès de l’auteur, par les éditions Ampelos.

Ce document choc, parfois comparé à « Si c’est un homme » de Primo Levi a été présenté dans le quotidien Le Monde par Ariane Chemin en septembre dernier. En guise d’intro, elle cite ces lignes : « C’était un silence façonné d’opacité et de brouillard, semblable, peut-être, à celui qui cherche une prière et ne sachant plus prier ne trouve que des voyelles inertes. (…) [Il] entourait les pendus que le vent berçait mollement comme une folle heureuse berce ses enfants. »

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