
Le spectacle « Monsieur le Curé fait sa crise», interprété par Reynold de Guenyveau, est une adaptation du roman best-seller éponyme écrit par Jean Mercier et publié en 2016.
Il sera donné à la basilique Notre-Dame d’Alençon (Orne), mercredi 1er mars 2023.
Ce spectacle, mis-en scène par Mehdi Djaadi, est une forme de contribution au synode sur la synodalité, proposé par le Pape François en 2021. Il s’adresse aux adultes et éventuellement aux grands adolescents.
« Quelle est le cœur de notre vocation ? »
« Dans son Journal d’un curé de campagne, Bernanos écrivait, dès la première page, que la paroisse de ce prêtre était marquée par l’ennui. Il semble en aller tout autrement pour celle du père Benjamin et pour sa vie elle-même : chamaillerie et jalousie dans l’équipe florale, pétition contre lui, un évêque peu à l’écoute, un confrère qui reçoit un poste dont il rêvait… Bref, une charge mentale tellement forte et autant de déboires qui vont le faire craquer et le pousser à disparaître et à s’enfermer tant il se sent éloigné de ne pouvoir se consacrer à sa mission première : prier et transmettre la Parole de Dieu », décrit le père Stéphane Cailliaux, vicaire épiscopal du Diocèse de Séez.
« Même si les traits sont parfois grossis pour les besoins de la scène, ce spectacle pose aux spectateurs, tant laïcs que prêtres, deux questions fondamentales : Quel est le cœur de notre vocation ? Comment y rester fidèle malgré la lourdeur du quotidien ? Inévitablement, derrière ces interrogations, pointe la notion de conversion à laquelle nous sommes tous appelés : conversion personnelle, conversion communautaire, conversion de notre regard sur l’Église. Sans aucun doute, ce spectacle constitue une belle porte d’entrée pour que chacun, quelle que soit sa vocation, prenne ou reprenne conscience de cette nécessité de conversion et se mette concrètement en chemin, à l’exemple des témoins mentionnés dans cette pièce. Sans oublier, combien un tel spectacle permet à chacun de découvrir ce qui fait la vie et la mission d’un prêtre ou plutôt, ce qui devrait en être le cœur et l’essence même », conclut le prêtre ornais.