
Le dimanche 29 janvier aura lieu, à 15h30, un nouveau « Cours Dehors ! » spécial oral du bac de français (une création du nouveau théâtre de Montpellier). Un évènement qui utilise ces examens comme un beau prétexte pour partager la beauté de la littérature. Les élèves ont été préparés et accompagnés par l’association Plume et Compas et cette année, l’invité d’honneur est Mohamed Boclet, le vice champion du monde de lecture rapide qui interviendra afin de nous raconter sa méthode.
Cinq lycéens sur le terrain
Lors du « Cours Dehors ! », cinq lycéens issus du quartier de la Paillade seront répartis sur un parcours dans la ville, à Gambetta, et attendront le public au coin de la rue, dès 15h30, au départ du café Mirador. Ils exposeront chacun un livre du programme, dans les conditions de l’oral du Bac. Un échange avec le public suivra chaque exposé. L’occasion pour chacun de découvrir des livres oubliés ou pas lus, de faire entendre aussi quelques souvenirs liés aux textes, à cette période Bac… sentiments exprimés entre autres questions, qui feront du public un peu un jury.
Gambetta est (pour la septième fois en six mois), le quartier choisi. Il est cet endroit de ville où l’on s’attarde tout particulièrement, multipliant les rencontres pour contrer cette montée d’un sentiment d’insécurité.
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Une préparation à l’examen… mais pas que
S’il s’agit d’abord de préparer ces lycéens à l’examen qui les attend, cet évènement d’un autre genre est aussi purement littéraire. On y retrouve des ados issus d’un quartier populaire sur la place, au micro, aux endroits les plus passants. « Ils nous donneront envie de replonger dans les classiques et textes plus contemporains, explique Nourdine Bara, instigateurs de l’évènement. Depuis juillet dans ce quartier (comme à la Paillade d’où a jailli notre théâtre sans nom, sans mur….) notre entêtement à occuper l’espace public par des propositions culturelles ambitionne de faire grandir l’idée, une certitude, que nous pouvons, nous habitants, par une présence, par nos raisons joyeuses et culturelles de nous retrouver, imposer à un lieu sa connotation qu’on lui préfèrerait ».