
Le groupe de musique bretonne Plantec mêle des instruments traditionnels à des instruments électriques et des rythmes technos. Le groupe morbihannais écume les festivals de France. Pour une création au Motocultor l’été dernier, Yannick Plantec a répondu à nos questions.
Pouvez-vous nous parler de votre dernier album (Hironaat) ?
C’est le fruit d’une tournée et de rencontres musicales et artistiques. On a pu présenter cette création sur scène. On est à la croisée des chemins entre la musique traditionnelle du monde et nos compositions avec l’énergie assez brute et rock. […] On ne cherche pas notre inspiration. Notre base de travail, c’est la danse. On va aller au bout d’une idée sur ce que l’on veut partager, même si c’est instrumental.
Vous avez été nourris par les Fest-noz. Pourquoi avoir essayé d’autres styles de musique ?
La musique bretonne s’est imposée à nous, car on était en Bretagne. On écoute énormément de choses : du rockn du metal, l’électro, la musique du monde. C’est ce qui fait la musique de Plantec. C’est ce métissage à la croisée des chemins.
Quel est votre lien avec la musique metal ?
Notre album Mekanic est rock et metal. On était 7 sur scène.
Jouer dans un festival metal en Bretagne, c’est comment ?
Ce soir, c’est un peu comme si on était à l’étranger. On évolue dans les festivals celtiques/musiques du monde et Fest-noz. C’est rare de se produire dans un festival metal. Cela a un côté exotique.
Comment avez-vous vécu les deux ans sans la scène et sans Fest-noz ?
C’était difficile. On a sorti notre album quelques jours avant le confinement. C’était frustrant de ne pas réaliser cette tournée et de partager cet album. On est content de pouvoir tourner depuis février 2022 avec la Macédoine, Italie, République-Tchèque, etc.
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