
A Nantes (Loire-Atlantique), une jeune femme est soupçonnée d’avoir asséné des coups de poing, de pied, ainsi que des coups de couteau à son chien en mars 2017.
Condamnée en première instance à un mois de prison avec sursis avec confiscation de son animal, elle a fait appel de la décision. Le nouveau procès est prévu à Rennes (Ille-et-Vilaine) ce lundi 9 janvier 2023, à 14h, a-t-on appris auprès de l’association Stéphane Lamart qui s’est constituée partie civile.
Le 8 mars 2017, un riverain avait appelé l’association Urgence Maltraitance Animale après avoir entendu des cris dans un immeuble situé rue Jean-Olivesi, quartier Croix-Bonneau. Selon lui, une femme aurait hurlé pendant des heures sur sa chienne âgée de deux ans, Houana, avant de lui asséner des coups de pied et de la poignarder. L’animal avait été blessé « au museau et au poitrail ».
Menaces de mort
La prévenue n’est pas seulement jugée pour actes de cruauté. Elle doit aussi comparaitre pour menaces de mort envers les bénévoles d’Urgence Maltraitance Animale. D’après l’association Stéphane Lamart, la mise en cause aurait menacé une enquêtrice « avec une arme blanche ».
La suspecte avait finalement été arrêtée par la police « alors qu’elle quittait son domicile avec un couteau de cuisine ».
Les bénévoles de l’association ont appelé la police qui a arrêté la prévenue « alors qu’elle quittait son domicile avec un couteau de cuisine ».