Jean-Marc Storper présidait le collectif Histoire et mémoire et travaillait avec énergie au devoir de mémoire. Il vient de mourir dans sa soixante-et-unième année.
Il avait pris en main le collectif Histoire et mémoire, suite au décès de Jacques Decalo. Avec beaucoup de conviction et très inquiet de la montée d’une forme de révisionnisme, Jean-Marc Storper, dit Marco, s’était attelé à ce travail de la mémoire. Il participait à la rédaction des biographies des deportés gardois. Fils de deporté lui-même, il nous avait confié à quel point la génération suivante porte d’une manière invisible, mais réelle, le poids des traumatismes vécus par les victimes de la déportation.
Absent pour raison de santé du vernissage de l’exposition de la Licra, à la galerie Jules-Salles, sur l’antisémitisme, Marco Storper a été emporté prématurément dans sa soixante-et-unième année. « C’était un porteur d’espoir et de fraternité » « C’est une très grande perte » disent aujourd’hui ses amis de l’association des amis de la Fondation de la mémoire de la déportation.
Les obsèques de Marco Storper auront lieu mardi à 15 h au cimetière israélite de Nîmes.
Midi Libre présente ses sincères condoléances à son épousé Corinne, a sa famille et à ses proches.
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