Ce samedi, nouveau rendez-vous à partir de 14 h 30 depuis les Jardins de la Fontaine. Enjeu : poursuivre la mobilisation et renouer avec les grosses affluences des premiers rendez-vous.
Nouveau rendez-vous, mais cette fois, un samedi ! L’intersyndicale a en effet décidé de proposer que ce 11 janvier permette à tous ceux qui travaillent en semaine de manifester sans sacrifier une journée de salaire.
A Nîmes, le rendez-vous est fixé à 40 000. Retrouvera-t-on une fréquentation à la hauteur du 31 janvier (près de 20 000 manifestants) ?
15 h 10 : « Le mal-être, le gouvernement s’en fout »
Hervé Duplan, 50 ans, un ancien boucher d’ales au chômage depuis un mois : » aujourd’hui il y a du monde, c’est bien. Mais l’expression du mal être de la population le gouvernement s’en fou. Il ne pliera que si on est des millions ou en cas de blocage de l’économie, c’est tout ».
15 h 07 : « Que fait le gouvernement pour les travailleurs et les PME ? »
Hervé, 58 ans, est à la tête d’une entreprise d’imprimerie dans un village proche de Nîmes. Le chef d entreprise est là pour dénoncer le projet de réforme, l’augmentation de la durée de quotisation mais aussi l’explosion des charges. « Le gouvernement trouve du pognon pour l’armée et envoyer des chars en Ukraine, ou, comme en 2008, pour sauver les banques. Mais que fait-il pour les travailleurs et les PME à part les pousser à fermer boutique ? A partir de février, date de renouvellement de mon contrat, ma facture d’électricité va bondir de 4,5 %! « , dénonce le professionnel en colère.
14 h 50 : C’est parti !
L’intersyndicale se range derrière la banderole en tête de cortège, la manifestation démarre.
14 h 40 : Rivier : « S’il faut durcir le mouvement, nous le durcirons ! »
Bruno Rivier, secrétaire de l’UD CGT : « Cette loi ne peut pas passer, 90% des salariés y sont opposés. Et je n’attends plus rien de l’Assemblée… Il faut donc continuer de manifester, et cette journée donne l’occasion aux familles de s’exprimer, car toutes les générations sont concentrées. Rendez-vous ensuite le 16. Et nous aviserons le 7 mars. S’il faut durcir le mouvement, nous le durcirons. »
15 heures : « Hors de question de travailler jusqu’à 67 ans ! »
Lisa (prénom d’emprunt), la quarantaine, a fait le déplacement depuis Uzes, en famille. Pour cette travailleuse dans le médico-social : « Hors de question malgré mon métier passion, de travailler jusqu a 67 ans. Ni pour moi, ni pour mes enfants ! Je trouve cette réforme globalement injuste et plus particulièrement pour les femmes qui, là encore, seront les grandes perdantes si le projet de réforme passe en l état ».
14 h 30 : Samedi, manif en famille !
Franck, fonctionnaire et propriétaire d’un bar à Manduel : « Des grands-parents aux petits-enfants, nous sommes une dizaine à manifester à la fois contre la réforme et pour notre pouvoir d’achat. Je suis très inquiet pour l’avenir des futurs générations, d’où notre présence en nombre. »
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