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Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, était l’invité de Rothen s’enflamme ce jeudi sur RMC pour apporter des précisions sur le conflit entre la direction du PSG et la mairie de Paris concernant la possible vente du Parc des Princes.
C’est un dossier majeur pour le PSG. Par l’intermédiaire de son président, Nasser Al-Khelaïfi, le club de la capitale a récemment fait état de sa volonté d’acheter le Parc des Princes, afin réaliser des travaux permettant une augmentation de sa capacité limitée actuellement à 48.000 places. Dans l’esprit d’Al-Khelaïfi, cette évolution est nécessaire pour continuer à se battre avec des clubs dont les enceintes sont bien plus grandes que le Parc. Mais pour mettre en œuvre ce projet, la direction parisienne a une condition : devenir propriétaire du Parc des Princes.
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Alors que le PSG occupe ces installations grâce à un bail emphytéotique de 30 ans, la mairie de Paris ne semble pas vraiment disposée à céder l’enceinte sans récupérer un gros chèque : autour de 350 millions d’euros. Beaucoup trop cher pour les dirigeants parisiens. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, était l’invité de Rothen s’enflamme ce jeudi sur RMC pour apporter des précisions sur ce dossier.
Le cœur du conflit entre la mairie et le PSG
« Le Parc est-il à vendre ? Ce n’est pas une question simple. Nous n’avons jamais exclu de vendre le Parc. Nous voulons à tout prix que le PSG reste au Parc. C’est une histoire intimement liée. Nous avons besoin du club à Paris. C’est le club de la capitale et nous souhaitons qu’il le reste. La difficulté, c’est que la vente de biens publics répond à des contraintes juridiques très forte. Je crois que le président du PSG avait en tête ces contraintes, mais il les a un peu oubliées. Il faut d’abord proposer un prix, puis le faire valider par l’administration de Bercy. On ne peut pas le vendre moins cher que le prix établi par les domaines. Il faut enfin convaincre le conseil de Bercy. Quand bien même moi je serais d’accord, et on peut partir sur cette hypothèse, il faudrait que j’arrive à convaincre une majorité des 163 conseillers de Paris. Ce n’est pas si simple. »
« On loue vraiment pas cher »
« On comprend l’argument de Nasser quand il dit qu’il va devoir investir 500 à 600 millions d’euros. Je ne peux pas lui dire non. On en discute. Ce n’est pas notre option prioritaire. Historiquement, le Parc est la propriété de la ville de Paris. On a des baux à long terme, on loue le Parc sur une très, très longue durée. Mais c’est vrai que dans le modèle des grands clubs internationaux, la propriété du stade est un élément qui compte beaucoup. Je connais suffisamment le foot pour ne pas ignorer cet argument. On loue vraiment pas cher le Parc au PSG. »
Combien vaut vraiment le Parc ?
« Le Parc avec le PSG, ça vaut beaucoup. Le Parc vide, ça vaut beaucoup moins. Ce n’est donc pas facile de dire combien ça vaut vraiment. Le prix dépend de critères juridiques. Le Parc a une valeur foncière absolument astronomique. Certains experts disent que le Parc vaut 1 milliard d’euros. De l’autre côté, le PSG dit que ça vaut 40 millions d’euros. Nous on a une expertise produite par des experts indépendants qui dit que ça vaut 350 millions d’euros. Mais il y a plein de sous-jacents techniques complexes. On respecte le PSG plus que tout. On respecte aussi l’actionnaire du PSG. Depuis que je suis en charge de ces sujets, nous avons accéléré les discussions. Une hypothèse consiste à renégocier un bail de très long terme. Ce que je comprends des interventions du président du PSG, c’est qu’il y a une impatience réelle. »
Le Parc peut-il être agrandi ?
« C’est une difficulté technique du dossier, le bâtiment a une configuration particulière, ce qui fait aussi son charme. Il est situé pour moitié au-dessus du périphérique. Une des solutions dans les reprises du stade consiste à creuser le sol pour accentuer les angles des tribunes. Or aujourd’hui les travaux d’études d’ingénierie disent qu’on peut difficilement aller au-delà de 10.000 ou 15.000 places supplémentaires. On ne peut pas atteindre une jauge de 90.000 ou 100.000. Le PSG préférerait un stade à 60.000 en gardant ce côté compact extrêmement précieux. Construire un stade de 100.000 places aujourd’hui, je suis dubitatif sur l’idée.
« Un enjeu de profondeur historique »
« Le PSG peut-il vraiment quitter le Parc ? Ce ne serait pas une responsabilité que nous porterions nous. Mon sentiment c’est que l’avenir du PSG est au Parc. Si on part de ce postulat partagé entre l’actionnaire, la ville, les supporters et les fans de foot, nous allons trouver une solution. Je n’imagine pas le RC Lens jouer ailleurs qu’à Bollaert. C’est un enjeu de profondeur historique. Je n’ai aucune autre obsession que de maintenir le PSG au Parc. »
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