Home En bref Occitanie. Un futur centre de tri va voir le jour : près de 600 000 habitants concernés
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Occitanie. Un futur centre de tri va voir le jour : près de 600 000 habitants concernés

Ce futur équipement vise à regrouper plusieurs centres de tri d’emballages (papier, plastique et aluminium) actuellement présents dans la région.
Ce futur équipement vise à regrouper plusieurs centres de tri d’emballages (papier, plastique et aluminium) actuellement présents dans la région. (©TRI-O)

Ce futur équipement est censé trier « 35 000 tonnes de déchets par an ». Porté par la société publique locale (SPL) TRI-O, le projet de construire un centre de tri sur la commune de Masseube (Gers) fait en ce moment l’objet d’une consultation publique jusqu’au mardi 14 mars 2023.

Près de 600 000 habitants

En raison de la « loi de transition énergétique », qui impose la mise en place des « extensions de consignes de tri », c’est-à-dire le tri pour tous les emballages plastiques (barquettes, films, pots, etc…) par les administrés, trois syndicats mixtes se sont regroupés en Occitanie. Il s’agit de Trigone (Auch), du SMTD65 (Capvern) et du SYSTOM des Pyrénées (Saint-Gaudens).

Ces trois syndicats représentent 1 263 communes et 595 883 habitants.

À lire aussi

  • Gers. Un projet jugé « disproportionné » de centre de tri interdépartemental à Masseube

La décision avait été prise de construire un centre de tri mutualisé, avec une recherche de site par calcul d’un barycentre. Celui-ci a été réalisé en tenant compte notamment des 3 centres de tri existants, des quais de transferts et des tonnages reçus dans chaque structure, peut-on lire dans la description technique du projet.

Un investissement de 28 millions d’euros

Ce futur centre de tri sera situé à l’entrée de la commune de Masseube, avenue Jules Duffort et desservie par la départementale 929 au niveau du rond-point, à environ 46 km au Nord-Est de Tarbes et 71 km à l’Ouest de Toulouse.

L’emprise de projet est de 28 030 m². Il est prévu :

  • un hall amont permettant de réceptionner les déchets recyclables issus de collecte sélective,
  • un hall process accueillant la majorité du procédé de tri mécanique, ainsi que la cabine de tri manuel effectué par des opérateurs ;
  • Un hall aval permettant le conditionnement et le stockage des matières triées ;
  • Un bâtiment administratif regroupant l’ensemble des bureaux et vestiaires du personnel, ainsi que les infrastructures d’accueil du public dans le cadre des visites et parcours pédagogiques ;
  • Un parking pour véhicules légers permettant d’accueillir le personnel du site ainsi que les visiteurs ;
  • Un bassin de rétention des eaux pluviales.

Une pétition est actuellement en ligne pour dénoncer ce que les opposants considèrent comme un chantier « disproportionné » qui va « à rebours des préoccupations environnementales ».

Un réseau routier « inadapté » ?

Selon Henry Marseillan, l’un des riverains à l’origine de la fronde, le réseau routier serait totalement « inadapté » pour accueillir autant de camions en provenance de plusieurs départements.

Le comptage du trafic routier effectué par le département du Gers en 2019 fait état d’un trafic quotidien sur la D929 de 4 363 véhicules, donc 7,4% de poids lourds soit environ 323 véhicules.

Dans le cadre de l’exploitation, le projet implique « la venue de véhicules apportant les déchets d’emballages issus de collecte sélective ainsi que de véhicules venant évacuer les matières triées et les refus de tri vers leurs exutoires respectifs », détaille le dossier technique. Ce flux de poids lourds est estimé à « 35 véhicules par jour, dont 23 poids lourds qui traverseront le cœur de village de Masseube ».

Une trentaine de postes

Par ailleurs, les porteurs du projet tablent, au total, sur un flux de véhicules légers quotidien de 65 au plus fort de la fréquentation du site. « Au global, l’augmentation du trafic routier de l’ordre de 100 véhicules par jour (35 PL et 65 VL) aura donc une influence faible sur le trafic global de la départementale D929 avec une augmentation du trafic estimée à 2,3% par rapport à la situation actuelle ».

Au final, la société publique locale (SPL) TRI-O préfère mettre l’accent sur l’emploi, puisqu’une trentaine de postes seront nécessaires pour faire fonctionner le nouvel équipement.

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