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Pap Ndiaye souhaite plus de boursiers dans le privé

Ces annonces pourraient arriver à la mi-mars. Le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, qui présentera bientôt son plan sur la mixité scolaire et sociale, a évoqué, mercredi au micro de France Culture, différents leviers d’action pour la favoriser, espérant notamment que l’enseignement privé sous contrat « augmente sa proportion d’élèves boursiers ».

Pap Ndiaye a érigé le sujet de la mixité scolaire et sociale comme une priorité de son action. Pap Ndiaye a ainsi évoqué comme moyen d’action « la sectorisation, qui s’est faite par exemple à Paris pour les lycées ». « On peut agir en créant des sections d’excellence » dans les territoires défavorisés, « qui permettent de conserver une population scolaire qui sinon s’en irait », a-t-il assuré.

Les sections internationales dans les établissements défavorisés

« J’ai décidé que toutes les sections internationales seraient créées dans des collèges et des lycées défavorisés », a-t-il proposé. Autre piste étudiée, celle « des binômes de collèges, qui sont à la fois proches géographiquement, mais qui sont très contrastés socialement ». « On a pu identifier en France 200 binômes qui pourraient faire l’objet d’un tel rapprochement », a-t-il annoncé, rappelant que cela s’est fait dans le 18e arrondissement de Paris, « avec de très bons résultats ».

« On peut aussi opérer en incluant l’enseignement privé sous contrat, de manière que cet enseignement lui aussi participe de cet effort de mixité sociale et scolaire », a-t-il rappelé, comme il l’avait fait dans une tribune publiée dans Le Monde fin décembre. Il faut selon Pap Ndiaye « trouver un accord ».

Un taux de boursiers de moins de 10 % dans le privé

« Nous sommes en échange avec l’enseignement privé sous contrat pour parvenir, je l’espère, à un protocole d’accord, par lequel il s’engagera dans une démarche qui augmentera la proportion de boursiers dans les établissements concernés », a martelé le ministre, soulignant que l’Etat finance ces établissements à hauteur de 75 %.

Le taux de boursiers dans l’enseignement privé sous contrat « est actuellement inférieur à 10 %, trop faible au regard de la composition sociale de nos effectifs scolaires », a-t-il regretté. Il y a cependant « deux écueils à éviter : ne rien demander et laisser faire, – c’est un peu la situation actuelle – » et « réveiller la guerre scolaire », ce qui n’est « pas du tout mon intention », a-t-il tenu à préciser.

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