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Paris attend « les propositions de la majorité nationaliste » corse

Le gouvernement est « en attente des propositions sur l’avenir institutionnel » de la Corse de la part de « la majorité nationaliste » dans l’île, a affirmé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dimanche, après un déjeuner avec Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif corse.

« Nous avons discuté de l’avenir institutionnel de l’île, que la majorité nationaliste a souhaité qu’on appelle autonomie », a expliqué le ministre, à la sortie d’un déjeuner avec le président autonomiste de l’exécutif corse à Corte (Haute-Corse) : « Et nous sommes en attente des propositions (…) de la part de Gilles Simeoni et de sa majorité ».

Une réunion à Paris entre les élus Corse et l’Etat

« Car je le répète, ce n’est pas l’Etat français qui souhaite l’autonomie mais bien la majorité aujourd’hui du conseil exécutif (corse) », a insisté Gérald Darmanin, au second jour d’une visite en Corse entamée samedi à Calvi, rappelant que les élus corses et le gouvernement allaient se retrouver pour une réunion sur ce dossier vendredi à Paris.

Dimanche matin, à l’hôtel de ville de Corte, Gilles Simeoni avait salué « l’état d’esprit » du ministre, y voyant un « présage heureux des travaux et des rendez-vous qui nous attendent et qui nous permettront de conduire ensemble la Corse vers un chemin qui sera celui de la paix, de l’émancipation et du développement, dans le cadre d’une relation apaisée ».

« On a des discussions importantes (…), une réunion importante se tiendra (vendredi) à Paris », avait déjà souligné Gérald Darmanin samedi, en référence à son invitation lancée à Gilles Simeoni et Marie-Antoinette Maupertuis, la présidente autonomiste de l’Assemblée de Corse, de reprendre les discussions sur l’avenir de l’île. Ces discussions avaient été interrompues à l’automne en raison des tensions autour des derniers membres encore en prison du commando responsable de l’assassinat du préfet Erignac en 1998 à Ajaccio.

Le ministre s’était rendu dans l’île de Beauté en août dernier, après les orages catastrophiques qui y avaient fait cinq morts, et début février, pour le 25e anniversaire de l’assassinat du préfet Claude Erignac.

Mais depuis juillet et le lancement d’un cycle de concertations sur l’avenir de l’île, le ministre de l’Intérieur n’avait plus effectué aucune visite « politique » en Corse. Il avait annulé ses visites prévues en octobre puis décembre, face aux vives tensions nées autour du énième refus de la justice d’octroyer un régime de semi-liberté à Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, condamnés à la perpétuité pour l’assassinat de Claude Erignac mais libérables depuis 2017.

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