Le 16 juin 2012, la parturiente se rend à la polyclinique de Navarre à Pau en se plaignant de maux de ventre. La gynécologue obstétricienne pense qu’il s’agit de contractions. Quelques heures plus tard, la jeune femme décède d’une occlusion intestinale non détectée à quelques jours du terme. L’enfant attendu, une petite fille, n’a pas survécu non plus.
« Retrouver la paix »
Depuis, la famille n’a cessé de se battre pour faire reconnaître la responsabilité de la gynécologue. Cette dernière a été relaxée au pénal en octobre 2020. La famille avait poursuivi son combat au civil. La décision de la cour leur donne raison. « L’importance, c’est la reconnaissance d’une faute, explique la mère Bernadette Garcia ce jeudi. Le chiffre [10 %, NDLR] ne veut rien dire devant la mort d’une jeune fille de 24 ans. »
Une telle décision est « réconfortante » pour le père José Perfeito. « C’est un jour où j’ai l’impression de retrouver la paix ».