Par Maréva Laville Publié le La Gazette de la Manche Voir mon actu Suivre
Au lendemain de la déclaration du président de la République, les réunions de crise s’enchaînent au centre hospitalier de l’Estran, à Pontorson (Manche).
Le retour à une époque qu’on voulait lointaine refait surface. Écoles fermées, confinement… On connaît la chanson mais le refrain est plus grinçant cette fois-ci.
Du personnel moins disponible
Il y a un an, le personnel de pédo-psychiatrie s’était mobilisé pour garder les enfants des soignants, dans des locaux prêtés par la commune de Pontorson.
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Cette année, les structures extrahospitalières ne seront pas à l’arrêt. « Bien au contraire, il faut qu’on maintienne tout notre accompagnement pour les jeunes », souligne Stéphane Blot, directeur de l’Estran.
Le télétravail complexifie l’organisation
Une autre difficulté s’ajoute : le distanciel.
C'est toute la difficulté. Quand c'est fermé, c'est plus simple.
L’équipe de l’Estran s’est mobilisée toute la journée du 1er avril pour répondre à une situation qui s’annonce compliquée.
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Des solutions attendues mardi
En fin de journée, une partie des inquiétudes se sont vues soulagées.
On a eu plusieurs messages de l'Agence régionale de santé. Elle est en lien étroit avec l'Education nationale. Des solutions à tous les soignants dès mardi prochain.
En parallèle, la mairie de Pontorson s’est dite prête à mettre en place une solution dès la semaine prochaine.
La mobilisation est de rigueur, et le combat contre le coronavirus continue. La semaine prochaine, une journée sera dédiée à la vaccination des Pontorsonnais.
Les plus de 75 ans pourront se rendre à la salle des fêtes de la commune pour recevoir une première injection. « On se préparer à un élargissement de la vaccination », conclut Stéphane Blot.
