Par Vincent Malbœuf Publié le L'Hebdo de Sèvre et Maine Voir mon actu Suivre
Silence, ça tourne. En fin de semaine dernière, le site de l’ancien hôpital du Loroux-Bottereau (près de Nantes, en Loire-Atlantique) était investi par toute une équipe de cinéma.
Plusieurs scènes du film L’Origine du mal du réalisateur Sébastien Marnier sont tournées dans cet endroit inoccupé depuis le déménagement il y a deux ans de l’hôpital intercommunal Sèvre et Loire à l’entrée de la ville.
« On avait besoin de décors de chapelle et de chambre d’hôpital. Tout est réuni ici. La chapelle est très belle et pour la chambre d’hôpital, cela aurait été compliqué d’en trouver une ailleurs qu’ici, à cause du Covid », confie cette technicienne à la régie.
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Le casting réunit du beau monde du cinéma français : s’il n’a pas été possible de les approcher, il y avait Jacques Weber, Doria Tillier, Suzanne Clément ou encore Laure Calamy, la personnage principale du film tout juste auréolée du César de meilleure actrice.
Eux les ont côtoyés lors de la journée du vendredi qui a démarré à 7 h par le protocole sanitaire. Les figurants locaux, tous en costume noir devant la petite chapelle, étaient plus de 100, appelés à jouer la scène d’une cérémonie religieuse. Le directeur du casting n’a eu aucun mal à les trouver.

Plus de 2 000 candidats pour un rôle dans la figuration
Suite à l’annonce postée sur les réseaux sociaux de la communauté de communes Sèvre et Loire mi-mars, puis relayée par la presse locale, Stéphane Chemin a reçu plus de 2 000 candidatures. Pour 180 places au final, dont 110 pour plusieurs scènes tournées au Loroux.
J'en reçois autant à chaque film. L'idée était de travailler avec principalement des intermittents, durement touchés par la crise sanitaire et sans activité ou presque depuis un an, mais ça ne suffit pas. J'ai pris des jeunes du Loroux pour remercier la commune de nous avoir laissé l'opportunité de travailler ici. Puis on aime bien faire participer des gens d'ici, ça sonne plus juste.
Après quatre semaines de tournage dans le Var en février, l’équipe du film passe trois semaines en Pays-de-la-Loire : La Baule pour commencer et Les Sables-d’Olonne pour finir mi-avril.
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Entre les deux, l’étape lorousaine s’étale sur 12 jours (chaque jour de tournage équivaut à trois minutes de montage). Outre le site de l’ancien hôpital, la piscine Divaquatic a aussi servi de décor au film de Sébastien Marnier, dont la sortie est prévue en 2022.