
Hélène Le Meur, 57 ans, n’entend pas lâcher. Elle est propriétaire d’une parcelle de 4 hectares en bordure du lotissement de Kersaliou à Quimper (Finistère).
Son terrain se trouve entre l’avenue de Ty Bos et l’avenue du Morbihan. « Ma mère était agricultrice. Elle possédait la ferme de Kersaliou. Elle voulait déjà les vendre mais on le lui a toujours refusé. Quand elle est décédée, elle a légué ses terres à ses enfants », confie Hélène Le Meur.
Incompréhension
Problème : sa parcelle n’est pas constructible. Hélène Le Meur fait part de son incompréhension.
Je n’arrête pas de lire des articles sur le besoin de logements à Quimper et donc de terrains pour les bâtir. Pourquoi me refuse-t-on le droit de vendre mes 4 hectares ? Il y a une injustice.
Hélène Le Meur précise que tous les deux ans, elle sollicite un rendez-vous avec un élu de Quimper. Elle va à nouveau le faire.
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Ce que répond la Mairie
Contacté par Côté Quimper, l’adjoint à la maire en charge de l’urbanisme rappelle que le Plan local d’urbanisme (PLU) a été voté en 2017. Ce document fixe entre autres les secteurs constructibles.
L’un des axes du PLU est d’éviter l’étalement urbain et de concentrer les nouvelles constructions sur l’existant.
Il ajoute : « Lors de la prochaine révision du PLU, Quimper Bretagne occidentale devra se mettre en conformité avec la loi climat et résilience. »
Ce texte contraint notamment les collectivités à la modération en matière de consommation foncière.