Pour cette seconde journée de manifestations un peu partout dans le pays ce mardi 31 janvier 2023, 15 000 personnes se sont rassemblées à Chartres (Eure-et-Loir) pour s’opposer à la réforme des retraites, selon les chiffres des organisations syndicales.
Les syndicats voulaient « doubler » le nombre de marcheurs en comparaison avec la journée du 19 janvier dernier, qui a rassemblé plus de 9000 personnes à Chartres. C’est presque fait selon leur propre décompte.
Une nouvelle mobilisation importante
Un chiffre bien loin en revanche de celui retenu par les forces de l’ordre.
Selon les policiers, 6000 manifestants auraient cette fois arpenté les rues du centre-ville de Chartres pour cette deuxième journée de mobilisation face à la réforme des retraites, qui prévoit notamment un recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
Ce mardi, les manifestants se sont rassemblés dès 13 h 30 devant le théâtre de Chartres, point de départ du cortège, prévu à 14 h 30.
Petit changement puisque le 19 janvier, la marche s’est élancée de la place des Halles. Avec la foule amassée devant le théâtre, ce départ a pris un peu de retard, pour finalement s’élancer vers 15 heures. Le cortège a descendu le boulevard sans aucun remous, direction la place Morard, avant de bifurquer vers la place Drouaise ainsi que la gare.
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Les manifestants sont ensuite remontés vers la préfecture, pour clôturer la marche au point de départ. Après plus d’une heure et demie de marche, le cortège a terminé son parcours vers 16 h 30 au théâtre, fumigènes à la main.
« C’est mieux mais pas assez »
« On dirait qu’on est beaucoup plus nombreux que la dernière fois » glisse un syndicaliste CGT en cours de marche.
Une impression confortée lors de la prise de parole intersyndicale en fin de manifestation, devant le théâtre de Chartres.
Si la CFDT, placée en tête de cortège cette fois-ci, a hésité « entre 15 000 et 17 000 participants » selon le syndicaliste Manuel Lopez, c’est bien le chiffre de 15 000 qui a finalement été mis en avant.
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« C’est mieux mais toujours pas assez, plus les gens liront les textes prévus, plus ils seront dehors » analyse ce dernier syndicat. Reste à savoir qui est le plus proche de la réalité entre l’organisation et les forces de l’ordre. Si l’on coupe la poire en deux on retrouve les résultats du premier round.
Comme le 19 janvier, de nombreux collectifs comme le FSU28, UNSA, CFE-CGC, la CFDT, FO ou encore la CGT ont répondu à l’appel. Ce nombre de syndicats a d’ailleurs augmenté en comparaison avec la première journée de mobilisation. Des pancartes, déjà aperçues il y a moins de deux semaines, ont aussi refait surface.
Ce sont 500 000 manifestants qui ont défilé à Paris selon la CGT.
Ce mardi, on pouvait compter 700 manifestants à Châteaudun et 600 à Dreux. C’est mieux que le 19 janvier, jour où ces deux villes ont enregistré 450 et 250 manifestants. Des manifestants prêts à « revenir » si les retombées de ces journées de mobilisation ne sont pas jugées suffisantes.
À Orléans, 8 500 personnes ont participé au mouvement de grève selon la préfecture, 30 000 selon les syndicats. Ce chiffre serait de 15 000 à Tours en ce qui concerne la région Centre-Val de Loire.
