Pour cette troisième journée de grève et de mobilisation ce mardi 7 février, ils sont plusieurs milliers à Nîmes à défiler au départ des Jardins de la Fontaine, à 14 h 30, jusqu’aux allées Feuchères.
Une troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce mardi 7 février à l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, UNSA, CFTC et CFE-CGC). Le cortège départemental partira à 14 h 30 des Jardins de la Fontaine pour descendre les allées Jean-Jaurès, passer par la rue de la République, devant les arènes et finir sur Feuchères.
Jeudi 19 janvier, un peu plus de 15 000 manifestants avaient été recensés à Nîmes et douze jours plus tard pas loin de 20 000. Quel sera l’état de la mobilisation cette fois-ci, sachant qu’un nouveau défilé est programmé samedi 11 février, là aussi, devant les Jardins de la Fontaine ?
15 h 10 : Christophe, Jean-Louis et Loïc toujours là
Les trois syndiqués Solidaires, salariés des Finances publiques, Christophe, Jean-Louis et Loïc, n’ont manqué aucune mobilisation contre la réforme des retraites depuis le 19 janvier. « On défilera encore samedi prochain puisque la Première ministre reste droit dans ses bottes ! Même si les gens ne défilent pas tous, ils sont de notre côté dans leur grande majorité. On a vu par exemple un commerce de Gambetta fermé avec une affiche de soutien au mouvement. »
15 h : Nadia, salariée de crèche, et la pénibilité
Nadia travaille dans une crèche à Nîmes. Syndiquée à l’Unsa, elle participe à sa troisième mobilisation : « Je veux que la pénibilité soit reconnue. Je ne me vois pas soulever des enfants, avec un mal de dos, être dans le bruit jusqu’à 64 ans. Des collègues ne manifestent pas ce mardi 7 février car il y a un manque à gagner lors d’un jours de grève, mais elles seront là samedi. »
14 h 55 : Carole Delga dans le cortège
Parmi les personnalités présentes dans le défilé nîmois, la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga. « Il y en a assez de ce gouvernement qui prend toujours plus à ceux qui en ont le moins. En tant que femme de gauche, en tant que socialiste, je veux qu’on donne plus à ceux qui ont moins. C’est important d’être sur le terrain aux côtés des manifestants et des organisations syndicales : c’est ce qui manque à ce gouverment qui est totalement déconnecté des réalités. » déclare l’élue.
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