En août dernier, il avait taggé des panneaux de signalisation, un mur et un abribus avec des termes vulgaires et dénigrants visant le maire Nicolas Cartailler.
En début de semaine, la commune de Remoulins, représentée par Me Dyens devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Nîmes, a obtenu réparation pour préjudices matériel et moral subis par elle et son représentant le maire Nicolas Cartailler.
En effet, dans la nuit du 4 au 5 août 2022, entre 22 heures et 6 heures, plusieurs dégradations avaient été commises sur des biens appartenant à la commune, dans un contexte de tension relatif au réaménagement de la circulation sur la route de Bagnols-sur-Cèze à Remoulins.
Des termes vulgaires et dénigrants
Sept tags avaient été recensés sur des panneaux de signalisation, un mur et un abribus, route de Bagnols et avenue Geoffroy-Perret. Ces inscriptions, rédigées dans des termes vulgaires et dénigrants, visaient directement le maire de Remoulins, ainsi que la commune comme personne morale.
Le 6 février dernier, le conseil municipal avait accordé au maire la protection fonctionnelle. L’auteur des faits, un sexagénaire remoulinois, avait été identifié. Il a été condamné lundi 13 février à une amende et quatre mois de prison avec sursis.
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