Par Guy Vallée Publié le L'Orne Combattante Voir mon actu Suivre
Guillaume Martin, le coureur de l’Orne aujourd’hui domicilié à Dives-sur-Mer, a remis un dossard en Espagne au Pays Basque où sa reprise est assez difficile.
La malchance, que l’on appelle aussi la Sorcière aux dents vertes dans le jargon cycliste, était au rendez-vous dès le premier jour de course.
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Avant d’entamer la semaine du Tour du pays Basque, du 5 au 10 avril 2021, Guillaume Martin et ses équipiers de Cofidis ont disputé le grand prix Miguel-Indurain, samedi 3 avril. Alors que tout se présentait sous les meilleurs auspices et qu’il se préparait à jouer la victoire, une chute sans gravité est venue contrarier ses desseins dans la dernière ascension à 10 km de l’arrivée.
Malgré les efforts de ses équipiers, il n’a pu que terminer à la 14e place, à 53 secondes du vainqueur l’ancien champion du monde espagnol Alejandro Valverde (Movistar).
89 secondes perdues dans le contre-la-montre
Lundi, 5 avril 2021, le Tour du pays Basque débutait par un contre-la-montre individuel de 13,890 km autour de Bilbao.
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Un exercice que n’affectionne pas vraiment le Normand qui a déboursé 1’29’’ au vainqueur, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo Visma).
Comme cela ne suffisait pas, la deuxième étape en ligne entre Zalla et Sestao (154 km) ne s’est pas beaucoup mieux terminée pour Guillaume Martin.
Cette fois, c’est un problème mécanique dans l’approche de la montée décisive où la roue d’un adversaire lui a sectionné le câble de son dérailleur arrière.
Plus de liberté
Après un changement de vélo et l’aide de ses coéquipiers, il a de nouveau perdu du temps sur le vainqueur accusant un retard de 2’10’’ sur l’Espagnol d’Astana, Alex Aranburu, au sommet de la montée finale. Arrivé à la 63e place, Guillaume Martin pointe tout de même à la 58e au classement général, à 3’24’’ de Primoz Roglic.
Un retard difficile à combler sur le Slovène mais qui peut lui offrir davantage de liberté pour aller conquérir une étape d’ici l’arrivée samedi 10 avril 2021 sur des parcours nettement plus vallonnés qu’en ce début de course.
À condition, bien sûr que la malchance veuille bien l’épargner.
Une grosse adversité
Outre cette malchance, le coureur de Normandie doit faire face chaque jour à l’adversité, avec à sa tête les deux Slovènes Primoz Roglic et Tadej Pogacar, Michael Woods, David Gaudu, Adam Yates, Mikel Landa, Sergio Higuita, Maximilian Schachmann, Alejandro Valverde, entre autres.
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Dès la troisième étape, mercredi 7 avril, sur les 167,700 km entre Amurrio et Ermualde (Laudio) il avait déjà un terrain plus favorable à ses qualités de grimpeur avec deux cols de 3e catégorie et un de 2e à la clé avant d’aborder la montée finale avec les 3 derniers kilomètres à 10,2 % de moyenne.
Hélas, dans un mauvais jour au cours de cette troisième étape, il n’a pas été en capacité d’accompagner les meilleurs dans ce final difficile dont la victoire est revenue au vainqueur du Tour de France 2020, Tadej Pagacar (UAE team Emirates) devant le leader de la course, son compatriote Primoz Roglic.
Guillaume Martin devant se contenter de la 27e place à l’arrivée, à 1’20 secondes du vainqueur.
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Il remonte à la 36e place au classement général, à 4’50 secondes du leader. Désormais, il va surtout se concentrer sur la victoire d’étape.
Objectif pour lequel il est très motivé. Rendez-vous ce jour, jeudi 8 avril 2021, pour la 4e étape vallonnée, longue de 189 km entre Vitoria-Gasteiz et Hondarribia.