Par Rédaction Lyon Publié le Actu Lyon Voir mon actu Suivre
La tolérance du week-end pascal est terminée. Si l’exécutif avait laissé la possibilité de se déplacer pour rejoindre un lieu de confinement hors de sa région durant ces trois derniers jours, les contrôles vont désormais se durcir. Dans les gares, les aéroports et aux péages, mais aussi dans le centre-ville de Lyon (Rhône), où il est interdit de se rassembler à plus de six et de boire de l’alcool sur la voie publique, les verbalisations vont tomber à partir de ce mardi 6 avril 2021.
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Les contrôles sur le respect des mesures sanitaires ont d’ailleurs déjà donné lieu à de nombreuses amendes ce week-end à Lyon, où le préfet a pris un arrêté interdisant la vente et la consommation d’alcool dans certains quartiers. L’accès aux quais est par ailleurs interdit par un autre arrêté, même s’il n’a pas immédiatement été mis en place.
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Concernant les déplacements, c’est donc le retour ferme au rayon de 10 kilomètres autour de son domicile dès ce mardi, et pour un mois. Un rayon qui peut être porté à 30 kilomètres en cas de dérogation spécifique. Finis les déplacement interrégionaux en tout cas. Les contrôles vont se durcir annonce à ce sujet la direction générale de la police nationale (DGPN) au Figaro.
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Dans les gares d’abord, avec le concours d’agents de la sécurité de la SNCF et des douanes. « À l’arrivée d’un train, nous nous positionnons au bout du quai, ce qui permet de contrôler tout le monde », explique la DGPN au quotidien national. Les aéroports aussi verront les contrôles renforcés.
« Aucune tolérance »
Aux péages, les opérations devraient être plus ciblées. « Si c’est un péage avec dix voitures à l’heure, on contrôlera tout le monde, poursuit la DGPN. Si c’est Saint-Arnoult, c’est autre chose : l’année dernière, en voulant inspecter tout le monde, 200 km de bouchons ont pu être observés en 15 minutes ». Ces opérations contrôles devraient en tout les cas être brèves pour éviter d’être signalées par des automobilistes sur des applications comme Waze.
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« On nous demande de la fermeté, c’est-à-dire aucune tolérance », explique la DGPN. Les situations intermédiaires comme les retours au domicile ou la dépose d’enfants chez les grand-parents sont laissées au discernement des fonctionnaires de police sur le terrain. Gare aux fausses attestations en revanche, elles seront sévèrement punies. L’usage de faux est un délit faisant risquer bien plus que 135 euros d’amende, rappelle la DGPN.