
C’est devant une salle polyvalente littéralement pleine à craquer que le premier magistrat Ludovic Robidas, deuxième adjoint entre 2014 et 2020 et engagé en tant qu’élu local depuis 2008, a prononcé ses vœux à la population de Rouez-en-Champagne.
Une grande première très attendue après deux années d’interruption forcée. Moment sélectionné par le maire et son conseil municipal pour lever le voile en toute transparence sur les projets phares qui rythmeront la séquence 2023-2026.
Réouverture de la boulangerie
Premier point à retenir et non des moindres pour les quelque 800 âmes rouéziennes : la boulangerie artisanale du centre-bourg, vacante depuis juillet, va incessamment sous peu rouvrir (mars ? avril ? mai ? juin ?).
L’examen des candidatures est en cours. « Cette réouverture de la boutique après des travaux qui ont été lancés juste avant Noël est vraiment attendue par tous. Des candidatures, on a en réceptionnées une bonne dizaine.
L’objectif, c’est de pouvoir retourner chercher du bon pain frais confectionné par un professionnel à Rouez au printemps « , annonce le maire.
Ouverture d’une MAM…
L’enfance figure également parmi les grandes priorités des élus de Rouez de façon à maintenir une attractivité en direction des familles au sein de la commune.
Résultat : outre le centre de loisirs déjà existant, une maison d’assistantes maternelles (MAM) flambant neuve va bientôt sortir de terre. L’équipe municipale est partie d’un constat simple : trois nounous actuellement installées à Rouez pour exercer leur activité à domicile pour une école avoisinant les 100 élèves, ce n’est pas suffisant.
La future MAM sera implantée au rez-de-chaussée de l’ancienne école des filles (rue Andrée Le Grou) avec un accès depuis le stade. Elle permettra d’accueillir 3 nouvelles assistantes maternelles et une capacité de 12 enfants.
Prévue pour septembre
L’ouverture, en principe, est prévue pour la rentrée de septembre. » La commune sera donc d’ici peu dotée d’une équipe de 6 professionnelles de la petite enfance afin de pouvoir répondre aux fortes demandes des familles rouéziennes, mais aussi des villages autour de nous. Je souhaite la bienvenue à Audrey Lepert, Charline Rouxel et Caren Monchaux qui seront les porteuses du projet de ce nouveau lieu de vie de 120 m² « , explique le maire, élu jusqu’en 2026 et homme de terrain.
Question chiffres, ce projet d’envergure pour la garde d’enfants de 0 à 3 ans s’élèvera à un montant de 300 000 euros avec une aide de 90 000 euros de la part de la région des Pays de la Loire. Travaux prévus de janvier à juin.
Départ de la coiffeuse
Autre dossier abordé vendredi soir : le devenir du salon de coiffure mixte de la rue de l’Abbaye. Sophie Pauloin, la gérante qui a créé l’enseigne Sophistic’Hair en 2010, va mettre un terme à son activité artisanale en juin. La commune est donc d’ores et déjà à l’écoute si des successeurs se manifestent pour reprendre ce commerce de proximité.
Rouez, c’est dynamique
Au chapitre de la sécurité, Ludovic Robidas s’est montré optimiste : un temps pressenti, il n’y aura pas de fermeture du centre départemental de formation des sapeurs-pompiers (SDIS), situé dans l’ancienne laiterie de Rouez, cette dernière ayant cessé définitivement son activité en 1987.
Mieux : le site a accueilli en septembre des exercices de sécurité et de défense nationale. Un exercice attentat impressionnant s’est déroulé avec la compagnie de CRS : 90 policiers mobilisés, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, les services spécialisés des sapeurs-pompiers. « Non, le centre d’entraînement qui fonctionne depuis plus de 20 ans ne fermera pas. Les pompiers viendront toujours s’entraîner à Rouez et, par la même occasion, déjeuner au restaurant du centre-bourg. Notre commune dénombre d’ailleurs 6 sapeurs-pompiers volontaires. »
Un city stade ?
En ce qui concerne les adolescents, l’équipe municipale envisage de développer l’accès aux sports pour tous. C’est pourquoi un city-stade pourrait être construit. Ce projet rentrerait dans l’appel à projet 5 000 terrains de sport souhaité par le président de la République, dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024. Attention : ce projet estimé à 83 525 euros dont 41 000 euros d’aides de l’État ne sera validé qu’une fois les projets de la boulangerie et de la MAM achevés afin de vérifier si la commune a la capacité financière ou non pour concrétiser ce projet.
« Richesse humaine inestimable »
Vous l’aurez compris : à mi-mandat pour l’équipe municipale et en dépit des supposés vents contraires (virus, gilets jaunes, conflit en Ukraine et crise de l’énergie), les réalisations et projets ne manquent pas à Rouez.
« Ce village où je suis né il y a bientôt 45 ans, j’en suis fier. Sa richesse humaine est inestimable et les valeurs fortes qu’il véhicule sont hautement précieuses : optimisme, solidarité, générosité, entraide, convivialité, partage, dialogue, écoute et vivre-ensemble « , conclut Ludovic Robidas qui a tracé la feuille de route pour les trois prochaines années tout en se conformant à l’indispensable équilibre budgétaire communal.