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SAINT-JEAN-DU-GARD Pour la Borie, le maire se dit intéressé par les projets agricoles, « sans squatteur »

Les tenants du projet Terre de liens ont rencontré le maire, Michel Ruas, en début de semaine. Ce dernier confirme son intérêt pour le volet agricole du projet, qui associe Frédéric Proust et Frédéric Blanc. Mais il se montre bien plus réticent concernant le tiers-lieu, tout en se résignant à conserver le couple locataire dont la légitimité de la présence a été confirmée par décision judiciaire.

(photo François Desmeures)

Michel Launay et Pasacle Hoeckman, pour Terre de liens, étaient dans le bureau du maire, Michel Ruas, en début de semaine pour exposer leur projet. Un maire qui leur a confirmé que « les autres candidats (relire ici) ont retiré leur proposition d’acquisition », explique Michel Launay, mais que la Borie est en vente dans plusieurs agences. 

« On a déjà eu deux ou trois touches, confie Michel Ruas. On a effectivement rencontré Terre de liens et décidé qu’on se recontacterait. On est tout à fait d’accord pour des agriculteurs sur place. Mais on a aussi d’autres contacts avec des agriculteurs qui seraient intéressés », tempère Michel Ruas. 

C’est le reste du projet Terre de liens / société civile immobilière (SCI) qui déplaît au maire : l’idée de créer un tiers-lieu dans la plus grande bâtisse. « Ça ne me va pas très bien, on va se faire indirectement squatter, craint Michel Ruas. Et on se doute que ça va mal finir. » Pour autant, Michel Ruas dit souhaiter rencontrer l’association Abraham Mazel qui participe au projet de tiers-lieu. « Mais une mono-culture s’est développée, celle de la ronce, lance-t-il, ironique. Et je ne souhaite pas qu’elle se développe à nouveau. » Quant au couple Delphine Maillard – Patrick Pasanau, Michel Ruas confirme, logiquement, qu’il « respectera ses droits »

Le plus grand bâtiment, où devrait s’instaler le tiers-lieu dans le projet Terre de liens / SCI • (photo François Desmeures)

Une distinction des destinations entre les différents bâtis qui inspirent à Michel Launay la réflexion que « le maire envisagerait de vendre par lots ». En attendant, la récolte de fonds participatifs, pour alimenter la SCI, va bon train. « On reçoit des courriers tous les jours, s’enthousiasme Michel Launay, jusqu’à plus de 1000 € », avec une moyenne de dons qui dépassent les 200 €. 

Ce samedi 4 février, l’association Abraham Mazel organise une réflexion, dans ses locaux, pour construire plus finement un projet pour le tiers-lieu. Avant la grande fête du 4 mars, qui doit permettre, pour les organisateurs, de retrouver l’esprit « de joie » qui animait, selon ceux qui l’ont vécue, la lutte contre le barrage de la Borie il y a plus de 30 ans. 

François Desmeures

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