Quel avenir pour les vieux protecteurs du Sillon ? 500 brise-lames ont été remplacés en 2021 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), usés par le temps et les assauts répétés de la mer. Aujourd’hui, les pieux de chêne sont stockés au sol, dehors, à la Briantais.
La mairie pensait organiser une vente aux enchères en 2022, mais celle-ci a pris du retard avec l’actualité. « On a toujours prévu de les vendre. Ce projet n’a pas été mis sur le haut de la pile de nos dossiers. On voulait attendre la fin de la Route du Rhum », précise Christophe Bastide, adjoint au maire. Le vote du budget a aussi été un gros morceau, en fin d’année.
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Une grande vente
On devrait pouvoir se procurer ces précieux brise-lames en 2023. « J’aimerais bien que l’on arrive à proposer une grande vente aux enchères ouverte au public cette année. On veut en faire profiter les amoureux de Saint-Malo », souligne Christophe Bastide. Aucune date n’a pour le moment été annoncée.
« Pas de marché du brise-lames »
La question du prix n’a pas encore été tranchée. « C’est impossible de répondre à la question », assure Christophe Bastide. La Ville a eu un contact avec un commissaire-priseur. Et comme on pouvait s’en douter. « Il n’existe pas un marché mondial du brise-lame. L’objet n’est pas côté… » 10, 50, 100, 500 € ? La mise à prix n’a pas encore été déterminée. Le prix des brise-lames pourrait grimper, du fait de leur valeur symbolique. « Les brise-lames sont attachés à la ville », ajoute Christophe Bastide.
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Un casse-tête
Ces brise-lames appartenaient à l’Etat. La Ville a pu s’en rendre propriétaire après une longue bataille. Le maire de Saint-Malo avait annoncé la bonne nouvelle en octobre 2021, lors d’un point presse annonçant les travaux de rénovation de la digue et de l’installation des nouveaux brise-lames. Gilles Lurton avait notamment écrit à Bruno Le Maire, ministre des Finances. L’Etat acceptait de vendre les brise-lames à la Ville de Saint-Malo à l’euro symbolique.
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Pour le château de la Briantais
Les 500 brise-lames ne seront pas tous vendus aux enchères. La Ville devrait en garder pour habiller certains ronds-points et pour décorer des écoles. Ils pourront aussi être utilisés pour le futur musée maritime. L’argent de la vente financera une partie de la restauration du château de la Briantais.
