
La rencontre entre Jean-Claude et Gisèle Grimeau, habitants de Rue (Somme), aurait pu faire partie des paroles mythiques du cinéma français sauf que la glissade était préméditée.
A l’occasion de la Saint-Valentin, le couple nous relate sa rencontre.
Boucher de profession, Jean-Claude avait pour habitude de se rendre à la patinoire tous les lundis avec des copains. Ne travaillant également pas le lundi, Gisèle, embauchée comme sténo dactylo en faisait de même avec ses copines.
Sur le bord de la patinoire…
Tout aurait pu s’arrêter là mais c’était sans compter sur la roublardise de Jean-Claude qui profitait de cet après-midi de détente pour chercher l’âme sœur. Très habile sur la glace, il n’hésitait pas à gentiment bousculer une fille afin de lier conversation.
Sur le bord de la patinoire, je repérais une fille qui me plaisait et une fois sur la glace je m’arrangeais pour la déséquilibrer pour pouvoir l’aider à se relever, rien de tel pour passer pour le prince charmant.
L’oeil méfiant du papa
Et la magie opéra même s’il lui fallut faire preuve d’un peu de patience encore.
« Au début, ce n’était pas Gisèle que j’avais repérée mais sa copine malheureusement elle n’a jamais prêté attention à ce beau jeune homme que j’étais. J’ai appris par la suite qu’elle préférait les femmes. »
« Quand Gisèle m’a présenté à son père, il m’a regardé d’un œil méfiant, pour lui j’étais l’homme à la Floride puisque j’avais ce type de voiture à l’époque. On se souvient également que notre mariage en 1968 a été le dernier dans cette église, elle a ensuite été classée monument historique ».
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Entre pêche, billard et tricot
Après 55 ans de mariage et une vie professionnelle bien remplie en région parisienne, Jean-Claude et Gisèle ont choisi en 2005 de passer leur retraite à Rue.
Jean-Claude s’adonne au plaisir de la pêche et fait partie du club de billard. Gisèle quant à elle, est adhérente au club des trois petits où elle tricote pour son plaisir.