
La nouvelle est tombée fin septembre, annoncée par un courrier remis par huissier de justice au maire Marc Mercier. « L’association Santé au travail 72 a tout à fait le droit de dénoncer un bail 3-6-9 ans puisque cela fera six ans en mars 2023 qu’ils occupent les locaux », explique l’élu tout en rappelant l’investissement de la commune en 2017 dans des travaux du bâtiment communal à hauteur de 190 000 € TTC.
Je voulais trouver une idée pour éviter leur départ.
5 000 personnes impactées
Malheureusement, la procédure protocolaire et la formule employée de « décision irrévocable » dans l’e-mail du président de l’organisme paritaire, Jean-Marc Laffay ne laissent aucune place à la négociation. Cette décision impactera les salariés calaisiens qui devront faire 30 kilomètres aller-retour de plus pour une visite de contrôle.
Saint-Calais n’est pas la seule commune concernée par une délocalisation de l’institution. L’antenne de Dollon disparaitra également dans les prochains mois pour se reformer à Bouloire. Rien qu’avec ces deux localités, « c’est près de 5 000 personnes » qui devront augmenter leurs temps de déplacement. « Quand on parle d’économie d’énergie, de lutte contre la pollution et de préservation de la planète, là, je ne comprends pas ».
Toutes les localités de la communauté de communes des Vallées de la Braye et de l’Anille et bien d’autres seront impactées. « Et là, on ne parle pas des employeurs, car ces visites obligatoires sont faites sur le temps de travail ».