
Après huit années comme manager chez Apple, c’est durant la période du Covid qu’Élodie Soyez a donné naissance à son premier enfant. Cet événement va la décider à se consacrer à la petite enfance. Elle passe alors le diplôme pour être assistante maternelle.
Hausse des naissances
C’est dans cette dynamique que construire une micro-crèche devient son objectif, en mélangeant son expérience de management et de présence auprès des enfants.
A la suite d’une annonce sur Internet pour la location d’un logement dans le cœur d’un corps de ferme, Élodie Soyez a décidé de s’installer à Moisenay, en Seine-et-Marne, pour mener son projet à bien. Le lieu, situé 4 rue du Moulin, est reculé des grands axes de circulation routière, ce qui permet d’assurer la sécurité et et le calme pour les petits.
» J’ai directement contacté la mairie pour avoir leur avis, et ils soutiennent le projet », se réjouit Élodie Soyez. La municipalité, qui a connu de nombreuses naissances en 2022, est en effet très favorable à cette installation.
» Nous avons arriver plus d’une vingtaine d’enfants cette année et on n’a plus qu’une seule assistante maternelle « , explique Geneviève Varoqui, maire de Moisenay.
Au sein de l’organisation, ce sont six personnes qui vont entretenir les lieux et s’occuper des enfants. Trois super nannies, dont une apprentie et une à mi-temps, toutes diplômées, seront à pied d’œuvre.
L’ouverture est prévue le 27 mars 2023 et la micro-crèche est déjà complète. C’est un total de 12 enfants, de 4 mois à 3 ans, qui sera accueilli.
Bâtiment
Le bâtiment rustique, en pierres apparentes, se compose d’une grande salle commune pour jouer, se reposer et s’amuser. Des équipements permettront aux assistantes de garder constamment un œil sur les faits et gestes de leurs protégés.
Deux dortoirs seront installés : un pour les bébés, et un autre pour les enfants de plus d’un an. Des activités vont être organisées telles que du jardinage, du dessin ou encore de la musique. Des animations inter-générationnelles sont aussi prévues afin de créer un lien entre la jeunesse et les seniors.
» On veut que ce soit comme à la maison, que l’on dépose son enfant comme chez quelqu’un de la famille ! », souligne Élodie Soyez.