
« On s’est fait égaliser sur une situation antisportive. » Vincent Hognon n’a « pas apprécié » la manière dont le Stade Malherbe Caen a égalisé face à sa formation de Grenoble, samedi 18 février 2023. Il l’a fait savoir à l’issue de la rencontre, sanctionnée par une défaite 2-1 des Grenoblois au bout du temps additionnel.
L’arbitre est blessé, il arrête le jeu, il nous redonne le ballon dans une position médiocre avec un pressing adverse. On perd le ballon alors qu’on avait une très bonne situation [de contre] à jouer. Nous laisser un peu de temps pour repartir tranquillement aurait été la moindre des choses.
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Trois minutes avant le but d’Alexandre Mendy, Monsieur Léonard a sollicité les soins du staff médical caennais après avoir reçu un coup – évidemment involontaire – de Hianga’a Mbock. Après la bombe magique, Grenoble a récupéré le ballon. Alexandre Mendy et Yoann Court ont (mollement) pressé le défenseur central, qui a alors passé en retrait pour Brice Maubleu.
« Plus qu’inapproprié »
Le dégagement du gardien de but, peu sûr au pied, a fini sur la poitrine d’Ali Abdi au niveau de la ligne médiane. Caen a alors amorcé son action en touchant tour à tour Hianga’a Mbock, Romain Thomas, Ibrahim Cissé, Hugo Vandermersch, Anton Salétros, Alexandre Mendy, Yoann Court et de nouveau Mendy pour le but. Une belle action collective, mais un but qui reste au travers de la gorge de Vincent Hognon.
Je n’ai pas du tout apprécié cette égalisation, même si Caen méritait peut-être de revenir au score. J’ai trouvé ça plus qu’inapproprié.
Un dénouement « cruel »
Sur l’ensemble de la rencontre, le technicien juge « cruel de perdre à la dernière seconde ». Son équipe a ouvert le score et s’est procurée de belles occasions d’enfoncer le clou, avec notamment une parade d’Anthony Mandréa sur le poteau.
C’est dur. On a vu un bon match, avec énormément d’intensité, face à une très belle équipe de Caen. On a su répondre présent pendant une bonne partie du match. Il faut reconnaître qu’on a laissé la possession, mais on a eu des très grosses occasions. On ne mérite pas de perdre, c’est clair, vu les occasions et l’égalisation.
Pour Vincent Hognon, « l’efficacité a fait la différence. Repartir sans rien, c’est très difficile. »