
C’est une opération d’envergure nationale qu’ont menée les militants de l’association Extinction Rébellion contre la BNP-Paribas, un peu partout en France dans la nuit du 6 au 7 février 2023. En Occitanie, ce sont notamment les agences de la banque, l’une située place Jean Jaurès à Castres, l’autre sur le cours Reille en centre-ville de Mazamet (Tarn) et une en centre-ville de Montpellier (Hérault) qui ont été visées par ces actions nocturnes.
Opposé au financement des énergies fossiles
Adepte des actions délocalisées, l’organisation a ainsi revendiqué sur ses réseaux sociaux plus d’une trentaine d’actions nocturnes visant à dénoncer un peu partout en France et notamment dans le Tarn, « la BNP Paribas comme étant une banque trop crade ». En ce début de semaine, l’objectif était très clair. Les militants souhaitaient surtout « dénoncer le financement par la BNP Paribas du développement des énergies fossiles » et aussi rappeler au grand public, que cette « grande banque française est la seconde entreprise française la plus généreuse avec ses actionnaires avec 5,4 milliards de dividendes en 2021 alors même qu’elle supprimait 3500 emplois et augmentait son PDG, Jean Laurent Bonnafé de plus de 9% », selon un communiqué diffusé par les responsables nationaux d’Extinction Rébellion.
Concrètement, les membres de l’association exigent « sans tarder » de la part de la grande banque française « l’arrêt explicite et brutal du financement des activités fossiles de la multinationale Total Energies et un engagement sous contrainte légale à ne soutenir aucun nouveau projet fossile ». Pour l’heure, la BNP Paribas n’a pas réagi au sujet de ces revendications.
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Un mode d’action efficace et furtif
Le mode opératoire est toujours le même : les militants se réunissent très tard le soir et systématiquement en petit comité, s’équipent puis se déploient et font leurs actions pour dénoncer et tancer les actes de telle ou telle entreprise bien connue du grand public. En ce début d’année 2023, les responsables de cette association écologiste souvent classée à l’extrême-gauche avaient visiblement la BNP-Paribas dans le collimateur.