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Tondelier (EELV) en appelle à la rue contre la réforme des retraites

La nouvelle patronne des Verts, Marine Tondelier, sera dans la « rue » contre la réforme « idéologique » des retraites, mais redoute que le gouvernement veuille « dissuader d’aller manifester avec des répressions fortes », a-t-elle accusé ce dimanche. C’est dans la rue que « va se passer le débat », mais « je pense que le gouvernement va tout faire pour nous dissuader d’aller manifester avec des répressions fortes », a-t-elle lancé à France Inter-franceinfo-Le Monde.

« C’est pour ça que c’est très important de faire confiance aux syndicats. On a besoin d’eux pour gagner dans la rue car il faudra mobiliser le monde du travail. La première manifestation doit être réussie, il faut que le monde de travail se mobilise bien. (…) J’attends qu’ils (les syndicats) fixent la date, je serai au rendez-vous », a souligné la secrétaire nationale d’EELV. Une intersyndicale doit se réunir mardi soir, aussitôt après la présentation du projet de réforme par Elisabeth Borne.

Une opportunité pour la Nupes

Selon Marine Tondelier, cette réforme est « idéologique » et « anti-sociale », au « service d’une classe » favorisée. Et « l’histoire d’aucune petite pension en dessous de 85 % du Smic, c’était dans la loi Fillon en 2003 (…) On va redébattre d’une mesure votée en 2003, ce serait ça le compromis », a-t-elle dénoncé. Pour la patronne des Verts, le combat contre la réforme des retraites peut représenter une « superbe opportunité » pour la coalition de gauche Nupes (LFI, PS, EELV, PCF) : « Sur le tas, on va devoir faire l’expérience de travailler ensemble. »

Marine Tondelier a en outre été interrogée sur l’état de son parti et le score de Yannick Jadot à la dernière présidentielle, 4,63 % au premier tour en avril dernier. Elle a évoqué un manque de préparation et un « problème d’incarnation ». « Ça n’est pas ce qui était attendu » et Yannick Jadot, « ça ne passe pas le mur du son » à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a dit la cheffe des Verts, élue d’opposition dans ce fief de l’extrême droite.

« Une grosse partie des classes populaires n’ont plus envie » de politique. « Face à ça, j’ai l’impression que les candidats qui percent sont ceux qui sont devenus des phénomènes de société, plus des politiques ou des politiciens », a-t-elle déclaré. « Il faut qu’on s’adapte à ça », « qu’on se remette en question sur nos incarnations, » afin d’éviter que « toutes les personnes qui passent à la télé pour le parti habitent dans le triangle (parisien) Belleville-Bastille-République ». « Il faut qu’on fasse émerger des gens qui viennent des classes populaires, des territoires populaires, qui viennent de la ruralité », a souligné Marine Tondelier.

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