Lorsqu’ils l’ont aperçu dans la rue, les policiers de la BST Nord (Brigade spécialisée de terrain) ont décidé de s’approcher. Ils n’ignoraient pas que cet homme de 31 ans faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la justice. Avec à la clé, une peine d’un an de prison ferme à purger.
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Une interpellation animée
Mais le trentenaire était accompagné. Un frère de 23 ans. Une sœur de 19 ans. Tous « connus des services » selon la terminologie consacrée. L’interpellation promettait d’être animée. Elle le fut.
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« Le frère et la sœur ont insulté les policiers qui voulaient contrôler leur aîné. A un moment, ce dernier s’est débattu pour tenter de fuir, et ils ont tenté de l’aider », décrypte une source policière interrogée par Actu Toulouse.
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La police dégaine l’arme fatale
Tout ce petit monde était ramené au commissariat pour y être placé en garde à vue, mercredi 25 janvier 2023, dans l’après-midi. Les fonctionnaires portaient plainte pour outrages. Mais le trio réfutait vivement la version de la police. Cette dernière a alors dégainé l’arme fatale.
Depuis quelques mois, les forces de l’ordre sont en effet équipées de caméras-piétons que les policiers activent lors de leurs interventions. Face aux images et à la bande-son, implacables, la fratrie ne pouvait plus que plaider coupable. La jeune sœur connaîtra d’ailleurs prochainement sa peine.
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Révocation de sursis
Pour les garçons, en revanche, l’épisode s’est achevé, une fois de plus, entre les mains de la justice.
Car tout comme l’aîné, le cadet était… recherché, suite à la révocation d’une peine de sursis de 6 mois. Sale journée.
