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Toulouse. Premier blocage contre la réforme des retraites à l’université Jean-Jaurès

Les étudiants du Mirail ont décidé de bloquer les bâtiments de la fac, mardi matin.
Les étudiants du Mirail ont décidé de bloquer les bâtiments de la fac, mardi matin. (©C.G. / Actu Toulouse)

Les allées de l’université Toulouse Jean-Jaurès n’étaient pas désertées mardi 7 février 2023 au matin. Mais les quelques étudiants qui y déambulaient en cherchant à se mettre à l’abri de la pluie ne se marchaient pas dessus. Et pour cause, la plupart des bâtiments étaient bloqués et les cours n’étaient pas assurés.

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Seule l’UFR de langues était ouverte, où quelques salles accueillaient des cours plus ou moins clairsemés. Une poignée d’étudiants avait trouvée refuge dans le hall du bâtiment contre les rafales de vent.

« Une réussite » pour les bloqueurs

Une poignée de bloqueurs était restée sur les piquets pour inciter les étudiants à rejoindre la manifestation en centre-ville. Un premier blocage du campus du Mirail dans le cadre de la mobilisation contre les retraites.

« C’est une réussite absolue, se réjouit Mat’, bonnet enfoncé sur la tête devant le bâtiment Olympe-de-Gouge. Le personnel est totalement pour. On montre clairement qu’on peut le faire et qu’on en est capable. »

On est tout unis contre la réforme des retraites, personne n’est pour ! Tout le monde se rend compte qu’il va falloir travailler plus longtemps. Si je fais cinq ans d’études, je pars à 67 ans à la retraite, si j’ai une carrière pleine. Ca implique de partir à la retraite à 70 ans, et c’est dur à imaginer.

Mat’étudiant à l’université Toulouse II

Les personnels de l’université ont joué le jeu pour cette première journée de blocage. « Il y a plusieurs enseignants qui nous ont dit qu’ils étaient fiers de nous », s’enthousiasme Mat’.

Au Mirail, il n'y avait pas foule dans les allées de l'université Jean-Jaurès.
Au Mirail, il n’y avait pas foule dans les allées de l’université Jean-Jaurès. (©C.G. / Actu Toulouse)

Face à la barricade, un intervenant était contraint de faire demi-tour. « J’avais besoin de travailler dans mon bureau, de préparer des travaux de cartographie. Tant que ça ne pénalise pas fortement les enseignements, c’est une revendication légitime qui prend une forme pas très méchante. Ce n’est pas gênant, pour moi. »

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Une nouvelle AG prévue jeudi

L’assemblée générale avait décidé d’un blocage le matin, les barricades ont été démontées dans le calme à midi par les bloqueurs et les agents de sécurité. « On va essayer de ramener plus de monde, mais la mobilisation se prolonge toute seule. C’est à nous d’être à la hauteur », commente un étudiant, en rangeant le mobilier dans le bâtiment Gai Savoir. 

Une assemblée générale est prévue jeudi 9 février pour décider de la suite à donner au mouvement.

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