Par Sudouest.fr avec AFP
Un adolescent de 16 ans a été blessé par des coups de couteau devant un collège de Chartres, trois mineurs de 14 et 15 ans ont été interpellés, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire
Trois mineurs ont été mis en examen dimanche à Chartres pour « tentative de meurtre » et « violences aggravées » suite à un différend sur Instagram, suivi d’une rixe vendredi devant un collège au cours de laquelle un adolescent a reçu des coups de couteau, a annoncé lundi le parquet de Chartres.
À leur arrivée devant le collège, les policiers alertés ont découvert un mineur, âgé de 16 ans et demi, présentant « deux plaies saignantes : une au-dessus du cœur et une autre au niveau du dos », lesquelles, après examen médical, lui ont valu « deux jours d’ITT », selon le communiqué du parquet. « Un autre jeune homme, âgé de 20 ans, disait également avoir été victime d’une tentative de coup de couteau qu’il avait pu éviter », indique-t-on de même source.
Selon les premières auditions, la rixe aurait eu pour origine un différend sur Instagram, suite à une photo qu’une jeune fille y avait publié et qui n’avait pas plu à l’adolescent victime, selon le communiqué du parquet. S’en était suivi un échange « live » sur Instagram, avec menaces de mort à la clé, entre deux camps opposés (pour ou contre).
« Normalement scolarisés »
Un rendez-vous était fixé devant le collège vendredi après-midi qui mettait face à face la future victime accompagnée de trois amis et une quinzaine de personnes hostiles, parmi lesquelles les futurs agresseurs, au cours duquel étaient portés les coups de couteau.
Deux des agresseurs sont âgés de 14 ans et demi et le dernier de 15 ans et demi, selon le communiqué du parquet. Deux ont été interpellés le vendredi soir et le troisième samedi matin. « Normalement scolarisés et inconnus aussi bien des services de police et de justice que de la protection judiciaire de la jeunesse », les trois adolescents ont reconnu leur implication à des degrés divers dans les faits. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec, notamment, « leur placement éducatif dans des établissements situés en dehors du département d’Eure-et-Loir ».