Aurélien Michel vendait des NFT – des certificats d’authenticité numérique en théorie infalsifiable – promettant à ses clients « de nombreux avantages et récompenses », accuse la justice américaine.
« Une fois que les NFT étaient tous vendus, M. Michel aurait cessé toute communication et retiré les fonds des acheteurs des portefeuilles de cryptomonnaies de la société, se remplissant les poches avec près de 3 millions de dollars d’argent appartenant aux investisseurs », détaille-t-elle dans un communiqué.
Le jeune homme s’apprêtait à se rendre aux Emirats arabes unis où il réside, quand il a été intercepté par les autorités américaines à l’aéroport JFK de New York et devait être présenté devant un juge.
Aurélien Michel a admis avoir détourné des fonds lors d’un échange avec des acheteurs sur les réseaux sociaux retranscrit dans le communiqué du ministère américain de la Justice, mais a rejeté la responsabilité de ses actes sur la communauté des acheteurs de NFT, assurant qu’elle « était devenue beaucoup trop toxique ».